Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 In a cold, cold night (ft. Georgie)

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MessageSujet: In a cold, cold night (ft. Georgie)   In a cold, cold night (ft. Georgie) EmptyVen 24 Nov - 0:02


Georgie & Sally

In a cold, cold night


Elle se réveilla en sursaut, le front trempé de sueur. Après un instant de terreur elle réalisa qu’elle se trouvait bien à l’abri dans sa chambre. Elle reposa la tête sur l’oreiller, fixant le plafond. Malgré l’obscurité, il lui semblait pouvoir distinguer les petites taches qui s’y trouvaient. Ou peut-être qu’au fil des semaines, celles-ci étaient devenues si imprégnées dans son esprit qu’elle parvenait à parfaitement les reproduire dans son imagination. 

Elle tenta de se rappeler son cauchemar, mais comme presque à chaque fois, plus elle essayait, plus il lui semblait que les images devenaient plus floues et s’éloignaient. En revanche, l’impression restait collée à elle: celle d’être seule, perdue, terrorisée. Dans un lieu si froid qu’elle en avait les os glacés. Elle resserra sa couette autour d’elle et il lui fallut bien une minute ou deux avant qu’elle commence à se réchauffer. 
C’était à Aster Cove que ses cauchemars avaient recommencé à pointer le bout de leur nez. Les médicaments qu’elle prenait les avait endormis, et elle s’était habituée à passer des nuits lourdes et sans rêve. Elle s’était préparée à ce que son retour ici ne soit pas facile, mais elle n’avait pas songé à quel point. Elle détestait ses cauchemars. Pas seulement parce qu’ils étaient terrifiants, mais à cause de ce qu’ils représentaient. Elle avait dérapé, elle avait terminé internée. Oui, elle avait grandi, elle était sous traitement et à la moindre alerte elle n’aurait qu’à courir chez le psy qu’elle voyait ici. Mais ça ne l’empêchait pas d’avoir terriblement peur que tout recommence. La plupart des gens au lycée la croyaient déjà folle. Elle-même n’était pas toujours certaine d’avoir toute sa raison.

Elle prit le risque d’allumer la lumière et regarda son réveil. Il était deux heures du matin, il y avait peu de chances que son père s’aperçoive qu’elle était debout. Dans quelques heures, elle devrait se lever pour aller au lycée, retrouver encore et toujours les mêmes têtes qui la persécutaient. Elle avait beau ne pas être du genre à se laisser facilement impressionner, ses nerfs étaient mis à rude épreuve et elle ne savait pas vraiment si elle pourrait continuer longtemps à serrer les dents et à supporter de jouer le rôle de bouc émissaire. Si au moins elle pouvait dormir en paix la nuit!
Elle eut soudain le sentiment d’étouffer dans cette petite chambre. Elle ne parviendrait pas à retrouver le sommeil, elle le savait, en tout cas pas cette nuit. Et elle n’avait absolument aucune envie de ressasser les fragments du cauchemar qu’elle venait de faire. Elle avait besoin de prendre l’air, là, maintenant.
Elle ouvrit son placard et enfila un jean et un large sweat à la place de son pyjama. Puis, elle passa sa veste et mit ses chaussures.

Elle éteignit la lumière et ouvrit la fenêtre. Elle était persuadée qu’elle aurait tout aussi bien pu passer directement par la porte d’entrée, que son père ne l’aurait pas entendue, surtout s’il avait bu. Mais par sécurité, elle préférait encore passer par sa propre chambre. Elle leva la jambe pour passer par dessus la rambarde. C’était l’étape la plus délicate. Il fallait qu’elle se raccroche directement au bon endroit, sinon c’était la chute assurée. Ca avait beau ne pas être très haut, ce n’était pas une perspective qui lui faisait particulièrement envie. Ensuite, elle n’avait plus qu’à se raccrocher à la gouttière et elle pouvait très facilement descendre jusqu’en bas.

Une fois les pieds sur le sol, elle fit simplement quelques pas pour se retrouver sur la rue. Les habitations s’étendaient devant elle et le silence aurait presque donné la sensation à Sally d’être dans une ville fantôme. Pourtant, elle se sentait bizarrement mieux ici que chez elle. Elle respira l’air frais à pleins poumons, sans se soucier de l’éventualité de tomber malade par la suite. Elle marchait, remontant la rue, sans forcément avoir de but précis. Seulement celui de se vider la tête, de se sentir peut-être un peu plus légère. Elle savait seulement qu’elle en avait besoin.

La rue était à peine éclairée par quelques lampadaires fatigués, si bien qu’elle ne voyait pas grand chose passés quelques mètres. Et le silence était si lourd qu’elle en était devenue sensible au moindre bruit. Si bien que lorsqu’elle crut entendre un craquement, elle fit immédiatement volte-face. Puis, plus rien. Elle resta quelques instants immobile, songeant qu’elle s’était peut-être fait des idées. Puis non. Elle était certaine d’avoir entendu un pas.

« Qui est là? »


Tout en prononçant ces mots, elle balaya le sol du regard et ramassa une branche qui se trouvait non loin d’elle. A la réflexion, se promener seule la nuit avec ce qui s’était passé en ville dernièrement n’avait peut-être pas été la meilleure idée qui soit…
AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: In a cold, cold night (ft. Georgie)   In a cold, cold night (ft. Georgie) EmptyVen 24 Nov - 1:46

❝ In a cold, cold night ❞ hey, if we're both going crazy then, we'll go crazy together right ? Bon la citation est trop courte pour que l'aesthetic soit préservée, donc je dis de la merde pour remplir.

The Suburbs ㅡ November 22nd 1984 L’air est lourd, suffoquant et pourtant, il n’en est pas moins glacial. Georgie court à travers ce qui semble être un bois plongé dans les ténèbres. Une main l’attrape, mais il n’a pas peur. Pas de la main en tout cas. Et quelque part dans la nuit, une voix lui ordonne « Georgie, ils arrivent ! Cours te cacher ! » Non, elle le supplie. Il obéit et se remet à courir. Maintenant qu’il y pense, il ne s’est jamais arrêté. Les images se mélangent dans sa tête, le temps est un concept flou. Tout à coup, il est allongé sur le carrelage en miette d’un bâtiment en ruine. Un homme dort à côté de lui, mais il n’a pas peur. Pas de l’homme en tout cas. C’est là qu’il les entend, les monstres « Georgie, ils arrivent ! ».
Les joues couvertes de larmes, le souffle haletants, Georgie se réveille déjà assit dans son lit. Il ne se souvient pas de son rêve, juste de cette phrase, ils arrivent. Son estomac se serre et un frisson le parcourt. Après ça, il est incapable de se rendormir. Il tourne et se retourne dans son lit, mais il sait pertinemment qu’il n’y a rien à faire. Il songe à descendre dans le salon pour regarder la télé ou une cassette pour lui changer les idées, mais ça réveillera probablement sa famille et il n’a vraiment pas le courage de leur faire face maintenant. Comme chaque nuit de ces deux dernières semaines, il va probablement aller s'installer à son bureau pour relire un des livres de H. P. Lovecraft qu’il a volé à Gus et au petit matin, il tombera d'épuisement, la bouche grande ouverte, recouvrant au passage le précieux ouvrage de sa salive.
Le plus silencieusement possible, il se lève, enfile des chaussettes et décide de d’abord descendre dans la cuisine pour se servir un verre d’eau. Sans prendre la peine d’allumer la lumière, il s'installe sur un des tabouret de l’îlot central et regarde pensivement par la fenêtre, son verre à la main. Quand il était petit, Georgie était terrifié du noir, mais maintenant, il trouve qu’il y a quelques choses de familier dans l’obscurité. Maintenant, c’est plutôt la lumière vive du soleil qui le met mal à l’aise. Il soupire. Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Cette question, toujours la même. Georgie n’est pas sûr qu’il trouvera la réponse un jour.
Dans quelques jours, il va commencer le lycée. Un second frisson le parcourt. Ça ne l’enchante pas vraiment, Georgie n’a jamais été un grand fan de l’école, mais il se dit qu’au moins, il pourra passer plus de temps avec Jim et Gabriel (ce qui est bien mieux que de rester enfermé dans sa chambre ou dans un bureau du poste de police toute la journée en attendant qu’on le laisse sortir retrouver ses amis). Il se demande ce que diront les autres élèves. Il n’a jamais été vraiment populaire. Ni particulièrement martyrisé d’ailleurs. Georgie passaient la plupart du temps complètement inaperçu, le parfait inbetweener, comme on dit. Mais maintenant ? Rare sont ceux à Aster Cove qui ne connaissent pas son nom, ça lui fait bizarre. Très bizarre.

Quand il la voit passer la première fois, il croit rêver. Ces derniers temps, Georgie a tendance à voir des choses qui ne sont pas là, mais quand la silhouette repasse sur le trottoir devant la maison, Georgie est sûr de lui : c’est Sally !
Oh, son père lui a dit et redit « Que je ne se vois pas traîner avec la fille de Pond, Georges ! » Souvent suivi par un récit détaillé de toutes les rumeurs qui circulent sur elle, raconté par un Ben jubilant. Pour être tout à fait honnête, Georgie n’a que de très lointains souvenir de Sally, mais si Ben et son père ne veulent pas le voir avec elle, c’est suffisant pour motiver Georgie à aller lui parler. Et puis si ses souvenirs ne sont plus très clairs, il se rappelle tout de même de beaucoup. Les après-midi dans l’herbe, la fois où la maman de Sally les avait emmené voir Robin des Bois au cinéma. Au moins la moitié de ses souvenirs d’avant ses cinq ans figurent Sally. L’autre moitié, c’est Gabriel et Jim.
Alors en hâte, Georgie court vers la porte d’entrée, enfile ses chaussures et un manteau par-dessus son pyjama et après s’être arrêté pour refermer la porte silencieusement, il reprend sa course pour rattraper Sally. Sauf qu’il n’est pas certain d’où elle est allée… Il aurait dû prendre une lampe torche avec lui. Cela étant dit, Georgie a passé sa vie dans ce quartier et ce n’est pas deux ans d’absence qui lui feront perdre ses repères. Il la rattrape à quelques pas d’un lampadaire qui clignote. « Qui est là ? » Elle demande en attrapant un bout de bois dans le jardin de madame Stanfield. Ouais… C’était peut-être une mauvaise idée de suivre une fille seule dans la nuit… Surtout que maintenant qu’elle est en face de lui, Georgie ne sait pas trop quoi dire. Les mains en l’air, il s’avance et entre dans le halo de lumière jaunâtre qui encercle le lampadaire. « Hey, c’est moi. » Il commence. Georgie et Sally se sont vu plusieurs fois depuis son retour, mais jamais plus de quelques minutes. Quelque chose vient toujours les interrompre, en général leurs pères, et ils n’ont pas encore eu le temps de reprendre leurs vieilles habitudes. « Georges McGalaan. Enfin Georgie quoi. » Il ajoute, juste au cas où. Sally semble baisser sa garde et Georgie tente un petit sourire. Quand Sally et sa mère ont quitté Aster Cove, il s’était dit qu’il ne la reverrait jamais. Ça l’avait rendu tellement triste au début qu’il s’était juré de ne plus jamais parler à une fille (ce qu’il a finalement fait, pas vraiment par choix cependant). Mais ils n’avaient que cinq ans à l’époque et la vie a continué son cours. Cela étant dit, quand il a appris qu’elle était revenue en ville, Georgie a eu du mal à dissimuler l’énorme sourire qui s’était dessiné sur son visage. « Qu’est-ce que tu fais dehors à cette heure ? » Il demande, même s’il vient de réaliser qu’il n’a pas moindre idée de l’heure qu’il est.
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