Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 broken glass, angry mind • (ft. laurie)

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MessageSujet: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptyJeu 2 Nov - 22:16

broken glass, angry mind
FEAT. LAURIE
Durant tout le chemin qui la ramenait chez elle, Kim ne put s'empêcher de marmonner les idioties entendues au lycée le jour-même. Tout le monde y passa, de Dan Bowers, persuadé d'avoir vu un vélociraptor courir dans les bois, jusqu'à son abruti de prof d'éducation physique, en adoration devant cette peste de Tiffany Silver. "Oh mon Dieu Miss Silver ! Un home run intérieur après trois lancers, ça c'est du jeu ! Vous êtes bien la fille de votre père !" Et bla et bla... Tel avait été ponctué l’entraînement de base-ball le plus interminable du monde. C'était bien la première fois que Kim avait quitté le terrain aussi vite. Non pas pour prendre la fuite, mais pour éviter de péter le nez de Tiffany dès le premier mois de cours. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui en avait manqué pendant deux heures. Ses doigts s'étaient crispés autour de la batte à chaque sourire narquois de la rousse. Sa suffisance lui flanquait la nausée. Pour qui se prenait-elle ? Elle n'était pas parce que son père était un joueur professionnel qu'elle pouvait se vanter à chaque coup de batte. D'ailleurs, Kim la trouvait trop raide. Bien trop académique dans son jeu. Si elle se débrouillait bien au poste de receveuse, elle était beaucoup moins à l'aise en tant que lanceuse, la position préférée de Kim. La brune n'attendait qu'une chose, c'était de lui envoyer des boulets de canon tel qu'elle en avait l'habitude, lorsqu'elle jouait avec ses frères étant enfant.

Lorsqu'elle arriva enfin devant chez elle, Kim ne prit même pas la peine de rentrer à l'intérieur pour saluer sa mère et fila directement libérer son chien Calrissian – surnommé Cal – enfermé dans l'arrière cour. Le retriever Chesapeake jappa plusieurs fois de contentement et la suivi au train jusqu'au trottoir bordant la maison. Kim avait nonchalamment jeté son sac à dos sur la pelouse devant la maison pour sortir une balle de base-ball de sa poche de blouson et jouer avec son chien. Habiter le quartier résidentiel d'une petite ville comme Aster Cove avait au moins l'avantage d'avoir des rues assez larges et tranquilles pour laisser jouer les enfants en toute sécurité. La gamine se plaça donc sur la route pour s’entraîner aux lancers. Elle jeta à plusieurs reprises la balle au loin que son chien lui rapporta à chaque fois avec entrain. Le canidé qui n'avait pas pu se dégourdir les jambes de toute la journée était tout fou de pouvoir courir après la balle de sa maîtresse. Au cinquième lancer, Kim fût tirée de sa concentration par des bruits de klaxons derrière elle. C'était ceux de deux vélos conduits par des garçons de son lycée. « Alors Kimmy ? T'es pas avec ta copine la tâche ? » commença l'un d'eux en s'arrêtant non loin d'elle. Il fût bientôt rejoint par son compère. « T'as raison, c'est p't-être contagieux ce qu'elle a ! » se mit à rire le deuxième. Le poing de Kim se referma autour de sa balle et se leva d'un coup en direction des deux garçons. Le projectile parti droit dans leur direction, mais au dernier moment, les deux têtes nœuds s'écartèrent de sa trajectoire. Un bruit de verre brisé se fit entendre et les deux garçons explosèrent de rire. « Pouah ! Ça, c'était bien visé Kimmy ! » gloussa le premier en remontant sur son vélo. Puis, il fila comme un dératé, suivi de près par son clone écervelé. Kim traversa alors la route pour rejoindre le trottoir d'en face devant lequel était garé une superbe voiture, à la carrosserie luisante et à la vitre passagère...en mille morceaux.  
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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptySam 4 Nov - 11:22

broken glass, angry mind
FEAT. KIMBERLY
Il en était là, à compter dans sa tête pour vérifier s’il était callé avec le réveil. Grossièrement avachi sur son lit, le dos mollement callé contre le mur de sa chambre, Laurie Thompson fredonnait sans entrain le refrain de Gloria chanté par Laura Branigan qu’il connaissait honteusement par cœur, diffusé cette après-midi d’automne sur dieu sait quelle radio qu’il avait laissé courir en fond sonore histoire que son ennui ait une bande originale. Il tuait le temps. À moins que le temps ne soit en train de le tuer ? Haussant les épaules, il ne préféra pas donner suite à cette question, se redressant plutôt en soupirant longuement comme si cela fut l’effort ultime d’une journée placé sous le signe de la fainéantise.

Il culpabilisait évidemment. Il aurait été tellement plus convenable d’occuper ce temps « de manière intelligente ». Mais Marlon n’était pas disponible ce jour là et il était malheureux de constater combien il n’avait aucune idée de la façon dont il pouvait meubler le temps lorsque son compère de toujours ne répondait pas présent. La perspective même de sortir de la maison seul le décourageait au possible et il se convainquait qu’ici, dans cette maison, il trouverait bien quelque chose à faire. Laurie passait donc le plus clair de son temps à trouver quelque chose à faire et cette interrogation le tracassait tant qu’au final il était déjà l’heure d’aller chercher Rita au lycée. Bientôt pourtant sa petite sœur n’aurait plus besoin de lui, elle le lui faisait entendre à mi-voix lorsqu’elle entrait dans sa voiture un peu gênée, assurant qu’elle pourrait rentrer seule les prochaines fois. Retardant au possible ce jour ou elle ne voudrait plus de ses services, Laurie s’obstinait à se présenter à la sortie des classes bien qu’il ait enregistré le message et se gare plus loin sous les recommandations de sa sœur. Parfois il croisait le gosse, Gabriel Mayfair, et il s’attardait pour discuter avec lui. Il en était donc réduit à attendre que Marlon rentre du boulot et n’avait pour compagnie que des gamins de cinq ans ses cadets. Une mère au foyer des années 50, voilà ce qu’il était devenu.

Il avait fallu pourtant qu’il entende ce bruit, ce bruit qui allait faire basculer sa confortable petite après-midi ennuyeuse vers le cauchemar. Laurie s’était instinctivement immobilisée mais le rire brouillon de quelques adolescents dehors le conduirent à imaginer le pire et ouvrant la fenêtre de sa chambre, il aperçut la silhouette longiligne de sa nouvelle voisine se diriger vers sa voiture. Fuck. Une première fois.

Fuck. Fuck. Fuck. Plusieurs fois. Sans prendre le temps de fermer les portes derrière lui, Laurie dévala l’escalier le souffle court et se retrouva en moins de deux devants chez lui. « C’est quoi ce bordel ? » Hurla-t-il à l’attention de l’adolescente planté devant son véhicule. Un coup d’œil vers l’engin, il avait sa réponse. « C’est quoi ce bordel ?! » Répéta alors l’adulescent, se penchant sur la voiture l’air catastrophé, espérant presque qu’il était sujet à une illusion d’optique et que ce n’était pas si grave que ça. Mais une balle avait bel et bien traversé le par brise et l’objet du crime siégeait insolemment à la place du conducteur. Fuck. Un millier de fois.  
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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptySam 4 Nov - 22:29

broken glass, angry mind
FEAT. LAURIE
Personne sur cette terre, pas même Ronald Reagan n'avait le droit de l'appeler "Kimmy". L'adolescente détestait son prénom au plus haut point, souhait d'une mère trop enthousiaste à l'idée d'avoir une fille qu'elle pourrait élever comme une barbie. Avec les années, les syllabes s'étaient envolées les unes après les autres, pour ne plus garder que le sobre "Kim" dont ses amis l'affublaient ou même "Mike", comme l'avait appelé ses frères pendant un temps. S'entendre surnommer de la sorte par ce duo d'abrutis était la pire des insultes pour l'adolescente, qui les aurait bien poursuivie si elle n'avait pas manqué lamentablement son tir. En plus d'être en colère contre elle-même (depuis quand ratait-elle sa cible ?), elle allait devoir faire face au propriétaire de la malheureusement voiture, sortant en trombe de la maison pour venir à sa rencontre. « J'ai un mauvais pressentiment » dit Kim à son chien Calrissian, en citant Han Solo lui-même. Elle pouvait presque entendre les plaintes de Chewbacca dans sa tête. « C’est quoi ce bordel ?! » hurla le brun à son attention. Son regard oscilla entre la banquette parsemée de débris de verre et son visage. La réponse était pourtant sous ses yeux. Sa voisine venait de défoncer sa vitre avant droite à coup de balle de base-ball. Un jour banal dans une petite ville d'Amérique ! « Ouais... Au moins, comme ça vous avez l'air conditionnée ! » s'exclama Kim, avec un grand sourire. Ce dernier disparu très vite en voyant la tête du propriétaire de la voiture. Elle ne l'avait pas réellement fait exprès. Enfin, si elle avait bien visé dans la direction de la voiture, ce n'était pas sa cible première. C'est ce que Kim aurait voulu lui expliquer, mais les instigateurs de son vandalisme s'étant enfuit à toutes roues, la laissant seule avec son délit, elle décida d'improviser. « Vous savez, vous ne devriez vraiment pas vous garer ici. Vous avez un garage, c'est dix fois plus sûre ! » baratina-t-elle alors que la catastrophe était déjà arrivée. Comme l'avait dit son ancien principal de lycée, son insolence n'avait d'égal que son culot. Kim avait déjà réussi à retourner des situations périlleuses à son avantage. Si elle cherchait bien dans sa mémoire, elle pouvait certainement trouver un moyen de se sortir d'affaire sans que la sentence incluse une leçon de son paternel et une privation de sortie jusqu'à nouvel ordre. « Et puis, il y a des enfants partout dans la rue. La nuit, ce n'est pas très bien éclairé. Moi, je l'ai vu venir depuis des semaines ! » reprit-elle avec aplomb, en s'enfonçant davantage dans les méandres du toupet. A cet instant, le propriétaire de la voiture aurait pu gober des mouches tellement sa bouche était ouverte de stupéfaction. Kim se retînt d'échapper un rire, même si l'envie lui tira le coin des lèvres vers le haut. Soudain, son chien vînt lui bousculer les genoux et se mit à aboyer à plusieurs reprises. La bête faisait des zigzags devant la voiture, dans l'attente de jouer à nouveau. « Hum...Je devrais peut-être récupérer ma balle » tenta Kim en plissant le nez. Elle lui avait été offerte par son père, pour son dixième anniversaire et était signée de la main par Brian Butterfield, joueur de deuxième base pour les Yankees et originaire du Maine. Sa valeur était inestimable, autant financière que sentimentale.
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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptyLun 6 Nov - 12:16

broken glass, angry mind
FEAT. KIMBERLY
Laurie n’avait jamais su faire face aux incidents, quels qu’ils soient. Du plus insignifiant d’entre eux au plus grave, un incident restait un incident et il réagissait toujours d’une manière d’aucuns qualifierais d’exagéré. Cette petite balle qui venait de traverser le par brise de sa voiture, c’était un drame, une tragédie qui réduisait à néant la perspective que cette journée se termine bien et sous son crâne soufflait une tempête dévastatrice qui l’empêchait aussi bien de répondre que de trouver une solution à cette histoire.

Face à lui, le calme insolent de sa voisine alimentait son sentiment d’incompréhension. Il ne pouvait rien faire sinon la dévisager la bouche légèrement entrouverte et les sourcils relevés, comme s’il s’attendait à ce que d’un moment ou l’autre elle se confonde en excuse et endosse le rôle qui lui revenait, celui du coupable. Mais la jeune femme au lieu de ça s’improvisait humoriste et s’extirpait du conflit à grand renfort de baratin déplacé. Il aurait pu admirer la désinvolture s’il ne l’avait pas tant envié, et si, bien sûr, il n’avait pas été la victime de l’histoire. Mais Laurie restait là, les mains sur les hanches, les yeux plantés dans ceux rigolard d’une gamine qui cherchait à lui faire la leçon pendant que son chien jappait autour de la voiture. Comment allait-il se sortir de ce bourbier ?

Quand enfin elle eut le culot de réclamer sa balle, un rictus effleura les lèvres du garçon alors qu’il relevait ses mains de part et autre de son visage, ouvrant ses doigts pour mimer une explosion. « Ta balle, mais… Ta balle, je… » Et sans réfléchir, il ouvrit la portière, se saisit de l’objet du crime et de manière tout à fait puérile la lança quelques mètres plus loin. Malheureusement pour lui cet effet de colère ne fit que de servir son ridicule puisque le chien de sa voisine couru à toute allure et récupéra sans difficulté le projectile. Atterré, Laurie le vit trotter à travers la rue pour revenir auprès de sa maitresse. « Il va falloir que tu trouves une solution pour ça. Parce que ça…. Ça, ça ne peut pas rester comme ça, ok ? Je dois aller chercher ma sœur dans une heure, les parents reviennent dans… Putain. Bref, t’as l’air maligne donc tu mettras bien à profit tout ça pour éviter que cette histoire termine mal, hein ? » Et il se sentait ridicule dans sa colère alors qu’il avait tous les droits d’être furieux. Seulement sa posture, ses mots hésitants et ses regards fuyants rendaient sa menace vaseuse et presque triste et cela ne faisait qu'allimenter un peu plus sa frustration. En réalité, il comptait réellement sur le fait qu'elle les extirpe de cette nauséeuse histoire.
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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptyLun 6 Nov - 22:01

broken glass, angry mind
FEAT. LAURIE
Dire que Kim attirait les ennuis comme un aimant était un euphémisme. Ce n'était pas non plus lui rendre tout à fait justice quant à sa capacité à les provoquer d'elle-même. De nombreuses fois comme aujourd'hui, elle avait laissé ses émotions la contrôler et le résultat s'était avéré catastrophique. Enfin, elle n'était pas celle à plaindre dans l'histoire, plutôt à blâmer. Kim se portait très bien. Elle n'avait ni égratignure, ni dommage. Comme à chaque fois qu'elle s'emportait, c'était un tiers qui prenait. L'an dernier son prof de sport, aujourd'hui la voiture de son voisin.

En le voyant débouler depuis la maison, Kim s'était dit qu'elle avait tout de même de la chance d'avoir à faire au fils, plutôt qu'au père du garçon. Elle l'avait croisé plusieurs fois en matinée, alors qu'elle se rendait au lycée à pieds et il avait l'air beaucoup moins docile que sa progéniture. Pour sûr, l'adolescente n'aurait certainement pas tenté le baratin qu'elle venait de lui servir si elle avait vu le patriarche débarquer. « Ta balle, mais… Ta balle, je… » s'énerva le brun, en ouvrant la portière de la voiture pour se saisir de la balle et la lancer au loin de colère. Kim ouvrit une bouche béate de stupéfaction, avant même d'avoir pu essayer de l'en empêcher. « Eh ! » s'insurgea-t-elle en levant les bras au ciel. Ça, ce ne n'était vraiment pas cool de sa part. Même s'il avait toutes les raisons du monde de le faire, c'était relativement stupide. Et d'autant plus inutile, que Kim vît Calrissian se lancer à la poursuite de l'objet, pour venir lui rapporter en bonne et due forme, quelques instants après. L'adolescente caressa vigoureusement l'animal derrière les oreilles et récupéra sa balle. « Bon chien... » chuchota-t-elle en baissant la tête pour cacher le sourire hilare sur son visage. Au moins lui, ne la balancerait jamais à Dark Vador. « Il va falloir que tu trouves une solution pour ça. Parce que ça…. Ça, ça ne peut pas rester comme ça, ok ? Je dois aller chercher ma sœur dans une heure, les parents reviennent dans… Putain. Bref, t’as l’air maligne donc tu mettras bien à profit tout ça pour éviter que cette histoire termine mal, hein ? » commenta étonnement le brun, en la regardant avec un intérêt aussi prononcé que si elle avait eu les chiffres gagnants de la loterie. Bien que flattée dans son ego, Kim se sentie prise au dépourvu par cette réaction, pour le moins inattendue. Généralement, on lui criait dessus, avançait à pas menaçants et même jurait de tous les diables jusqu'à temps d'avoir des excuses. Là, c'était pour le moins inédit qu'on lui demande son aide. « Hum...tu peux prétendre que tu as baissé la vitre complètement et que tu ne peux plus la remonter ? » tenta l'adolescente, en haussant les épaules. Comme elle pouvait s'y attendre, sa réponse ne convainc pas le moins du monde son interlocuteur, manifestant son incompréhension par de nouvelles mimiques expansives. « Quoi ? Désolée, je suis peut-être maligne, mais j'ai pas de super-pouvoirs ! Je suis même pas sûre que Wonder Woman puisse réparer une vitre brisée ! » se défendit-elle en croisant les bras devant son buste. Ce dont il avait besoin, c'était d'un garagiste, un point c'est tout. Il n'y avait pas besoin d'être malin pour ça. S'il attendait d'elle autre chose que des excuses, elle n'allait pas pouvoir lui fournir. Après tout, ce n'était qu'une adolescente.

Soudain, une voix féminine résonnant au loin, la fît sursauter. « Kimberly, tu es rentrée ? » appela celle-ci, de l'autre côté de la route. C'était la voix de sa mère. Elle venait probablement de sortir dans le jardin derrière la maison pour voir si elle ne jouait pas avec le chien. Cela coïncidait toujours avec la fin de son feuilleton préféré. En rentrant du lycée, Kim savait qu'elle n'avait pas à se presser, car sa mère ne s'inquiéterait pas de son retour avant de savoir si Jackson avait trompé sa femme Ashley avec la meilleure amie de sa cousine par alliance, qui se révélait en fait être sa demi-soeur. « Oh, Chewie... » lâcha l'adolescente, devenue blême. Si sa mère faisait le tour de la maison pour la choper sur le fait, elle était cuite. Non pas que sa mère allait lui passer un savon, bien au contraire, elle en était incapable. Par contre, elle allait tout raconter à son père dès qu'il rentrerait du travail et là, Kim pourrait dire adieu à toute la liberté qu'elle avait retrouvé depuis qu'ils avaient emménagé ici. « S'il te plaît, lui dis rien. Je l'ai pas fait exprès. Tu pourras avoir mon argent poche jusqu'à temps qu'elle soit réparée, mais je t'en supplie ne me dénonce pas ! » se mit-elle à supplier le brun, en lui bloquant le passage pour l'empêcher d'aller à la rencontre de sa mère, qui venait d’apparaître sur le perron de sa maison.
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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptyDim 12 Nov - 19:00

broken glass, angry mind
FEAT. KIMBERLY
Il entendait d'ici les rires d'une famille trop heureuse d'avoir trouvé un nouveau sujet de plaisanterie lors des repas de fin d’années. Vous ne connaissez pas la dernière ? La voisine a cassé la vitre latérale de la voiture de Laurie ! Comme sa dignité, il n'en restait que des miettes ! Il était hors de question qu'on lui rabâche cette histoire des années durant à grand renfort de tape dans le dos et de rire bien gras. Planté devant le véhicule, Laurie espérait que sa voisine en plus d’avoir vu arriver ce scénario depuis des semaines selon ses propres confidences, soit en mesure de lui offrir une conclusion correcte, mais à l’entendre, il n’y avait pas grand soutient à tirer d’elle et le garçon perdait patience. « Tu en as d’autres, des idées de cette qualité ? Non parce que je suis curieux de savoir jusqu’où tu peux aller là. » Pesta-t-il sans savoir contre qui il était le plus furieux dans cette affaire. L’adolescente venait de donner raison aux condescendantes recommandations de sa mère qui lui rappelait qu’il n’était pas bien prudent de garer sa voiture dans l’allé, imbécile qu’il était, il ne respectait pas toujours les sacro-saints conseils de madame Thompson et en payait cette après-midi les frais.

Il ne connaissait même pas la procédure, ignorait tous des démarches à suivre et ne savait quel numéro joindre pour espérer faire jouer l’assurance de sa voiture. Puisqu’il était inconcevable de demander l’aide de ses parents pour se sortir de ce bourbier, il ne lui restait plus qu’à espérer que Marlon soit en mesure de lui fournir une solution. Laurie était de ceux qui, incapable de gérer une situation, s’en remettait aux autres pour s’en extirper. Aux autres se résumant la plupart du temps à son meilleur ami, qui bien que pas vraiment débrouillard, le restait toujours plus que lui.


Alors qu’il se penchait vers la vitre, les poings sur les genoux et la mine grise, une voix lointaine sembla réclamer la présence de sa voisine. Il l’avait senti se redire et il ne sut pas bien s’il était soulagé ou non qu’un adulte se mêle de cette affaire. Laurie avait toujours peur de passer pour un imbécile mais peut être pourrait-il trouver plus d’appuis et déléguer l’ingrate tâche de réprimander l’adolescente si l’un de ses parents venait à réclamer des explications. Pourtant, à peine se redressait t’il que Kimberly s’élevait devant lui la mine affolé. Voilà qu’elle balbutiait qu’il devait se taire et promettait de l’aider à payer la réparation en échange de son silence. Ne sachant s’il était ému ou agacé par tant d’effort et paniqué à l’idée que le choix qu’il s’en allait faire aient des conséquences importantes, il mit sèchement un terme à ses suppliques en l’invitant à se calmer. « Ok, ok j’ai compris ! » Jetant un coup d’œil à la mère de sa voisine à qui il adressa un bref signe de tête en rangeant ses mains dans ses poches, il reprit entre ses dents. « Pense pas être sortis d’affaire, tu m’en dois une. Comment est-ce que je suis censé me déplacer avec… » Retenant son souffle en se détournant légèrement histoire de ne pas trop attirer l’attention de la mère de la jeune délinquante, il soupira en glissant sa main sur son visage, coinçant l’arrête de son nez entre son pouce et son index. Mais lorsqu’il releva les yeux, elle était toujours là, les bras croisés sur sa poitrine, l’air interrogateur. Avait elle remarqué le trou béant dans la vitre de sa voiture ? Persuadé que oui, un brin paniqué, il improvisa sans talent. « On a… On a essayé de… Enfin, on a essayé de voler ma voiture. » Lança-t-il alors à l’intention de la femme qui les observait de l'autre bout du trottoir, sur un ton dramatiquement faux. « Je demandais à… Kimberly ? Kimberly, si elle avait vu quelque chose mais… » Mimant que le coupable avait dû s’évaporer dans la nature, il agita ses mains devant lui avant de les recoincer au fond de ses poches. « Sale affaire, sale affaire… » Murmura-t-il en opinant de la tête comme pour donner du poids à son idiot de mensonge et sans la moindre idée de ce dans quoi il était en train de s'engager.


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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptyLun 20 Nov - 20:27

broken glass, angry mind
FEAT. LAURIE
Si le voisin à la crinière de poney shetland vendait la mèche à sa mère, Kimberly savait que non seulement elle aurait droit à l'une des interminables leçons de morale de son paternel, mais qu'elle serait également privée de sortie jusqu'à nouvel ordre, voir interdite de base-ball pour le reste de l'année. Autant dire que lorsqu'elle vit sa mère sortir sur le perron de l'autre côté de la route, son palpitant piqua un sprint, lui donnant assez d'énergie pour implorer piteusement le voisin de ne rien dévoiler. « S'te plait ! » supplia-t-elle, les mains jointes en se plaçant face à lui pour ne pas que sa mère ne voit ses lèvres. « Tout va bien, jeune homme ? » l'entendit-elle dire dans son dos. Kimberly serra les dents, les doigts et peut-être même les orteils à l'intérieur de ses baskets. Dès lors que le brun se mit à ouvrir la bouche, elle retînt son souffle. « On a… On a essayé de… Enfin, on a essayé de voler ma voiture » lança-t-il à haute-voix. L'adolescente leva un sourcil, septique à la version alternative qu'il proposait. « Je demandais à… Kimberly ? Kimberly, si elle avait vu quelque chose mais… » argumenta-t-il, en haussant les épaules, faussement dubitatif. Pas mal, pensa Kimberly. Il manquait un peu de fougue dans son mensonge, mais il ne s'en sortait pas mal. Finalement, le voisin se mit à secouer la tête d'un air théâtralement catastrophé et cette fois-ci, elle ne put s'empêcher de le féliciter en levant deux pouces vers le haut. Si avec ça et sa belle gueule, il ne faisait pas fondre sa mère, Kimberly n'y connaissait rien en baratin. « Bonté divine, mon pauvre ! » s'exclama cette dernière, en traversant la route pour se précipiter vers eux. Mais pourquoi faisait-elle cela ?, jura intérieurement Kimberly. Finalement, le voisin avait peut-être été trop convainquant, car sa mère les rejoignit en quelques piétinements d'escarpins lustrés et afficha soudainement une mine horrifiée à la découverte de la vitre brisée. « J'espère que vous avez une assurance ? » demanda-t-elle, d'une voix beaucoup trop aiguë. Kimberly constata qu'elle avait à nouveau été chez le coiffeur et le manucuriste. Cela ne serait que la troisième dans le mois. Elle empestait la laque et la crème pour les mains. Sa mère et elle ne se ressemblaient définitivement pas.

Forte heureusement pour l'adolescente, la fameuse balle de base-ball – l'arme du crime – n'était plus sur le siège passager, mais à l'intérieur de sa poche. « Encore heureux qu'il n'y ait eu que de la casse. Une fois qu'une voiture est volée, c'est difficile de la retrouver. Elle est devant chez vous et le lendemain elle est en pièce détachée ou repeinte en verte à l'autre bout du pays ! Je sais de quoi je parle, mon mari fait partie de la police du comté » confia sa mère, en posant sa main sur l'avant-bras du brun. Elle s'était toujours montrée très familière, même avec les inconnus. Il faut dire que depuis son plus jeune âge, on lui avait appris à sourire et à se montrer chaleureuse avec toute personne qu'elle rencontrait et qui pourrait potentiellement la remarquer pour faire du mannequinat. La mère de Kimberly était comme cela. Un cliché sur talons aiguilles, aux cheveux blonds bouffants et à la voix passablement nasillarde. Tout le contraire de sa fille. Si elle avait été pom-pom girls en son temps, l'adolescente doutait qu'elle connaisse les règles du football et de tout autre sport. « Vous devriez lui en parler, je suis certain qu'il pourra faire son enquête » ajouta-t-elle, d'un air profondément sérieux. Un vent de frayeur traversa Kimberly à cette simple idée. Pourquoi fallait-il que sa mère soit si bavarde ? Il est vrai qu'elle n'avait pas vraiment de conseil à lui donner sur ce point. Le brun devait à présent comprendre de qui elle tenait sa langue bien pendue. Cependant, loin de proposer une solution à son problème, sa mère venait d'offrir la pire alternative possible. Kimberly ne pourrait pas mentir à son père et bien que le voisin lui ait promis de ne rien divulguer, elle doutait qu'il en serait de même lorsqu'il verrait son père se pointer avec son uniforme beige et son habituel air aimable. « Je le ferai ! Je veux dire... Ne t'inquiète pas maman, je lui en parlerais dès qu'il sera rentré, parce que c'est moi qui ait découvert la voiture de...de...machin ! N'est-ce pas ? » mentit-elle, en tournant de gros yeux écarquillés vers le voisin. Dans un sens, ce qu'elle venait de dire était vrai. Même si elle avait omis le petit point de l'histoire concernant son incrimination.
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MessageSujet: Re: broken glass, angry mind • (ft. laurie)   broken glass, angry mind • (ft. laurie) EmptySam 2 Déc - 20:18

broken glass, angry mind
FEAT. KIMBERLY
Fort de son visible succès auprès de la mère et encouragé par les manifestations positives de la fille, Laurie avait cru bon de jouer au grand tragédien en ajoutant toujours plus de désespoir à son attitude et de mélo dans ses mouvements de têtes. À vrai dire il n’avait pas à chercher très loin l’inspiration, il était réellement catastrophé par l’enchaînement des événements et dans un bref éclair de lucidité il remit en question les motivations qui le poussaient à protéger sa voisine. La réponse était simple et ne tenait qu’en un mot : lâcheté. On pouvait tirer de Laurie à peu près tout ce que l’on désirait quand on savait se montrer un brin persuasif, en particulier quand il pensait aider quelqu’un qui avait su d’une manière ou d’une autre le convaincre d’agir en sa faveur. Pour une raison dépassant tout entendement pour certain, il s’était donc rapidement rangé du côté de Kimberly tout en nourrissant pour elle quelques tenaces ressentiments. Elle n’avait pourtant rien à craindre car, bon prince, il ne trahirait pas sa promesse. L’espace d’un instant il était un héros et cela suffisait à le convaincre de poursuivre ce petit manège et à moins que la discussion avec la mère devienne dangereuse, il ne cracherait pas le morceau. Aussi fut il tout aussi catastrophé que la jeune fille quand il vit la jeune femme traversé la route pour les rejoindre et constaté les dégâts de ses propres yeux. Il était aussi mauvais comédien que menteur, s’ils voulaient que cette opération soit un succès, mieux valait il qu’elle reparte aussitôt.

Sa voisine sentait la laque et le shampoing, des comme elles il en voyait passé tant dans le salon et pourtant il avait pu constater que chacune se pensait unique. Les poings toujours enfoncés dans ses poches, Laurie maugréa qu’il était bien assuré tout en ignorant si cela fut vrai tout en tentant de convaincre sa voisine du regard de faire sortir sa mère du jeu au plus vite. Mais celle-ci ne semblait pas plus savoir comment gérer la bonne femme qui tournait autour du véhicule un air horrifié qui aurait pu faire rire le coiffeur s’il n’avait pas été au centre de ce marivaudage. Tout cela devenait ridicule, il perdait patience, et alors qu’il écoutait sa voisine piailler autour du destin tragique des voitures volé et qu’il se sentait même prêt à faire une blague en assurant qu’au vu de l’état de la sienne leurs hypothétiques voleurs avaient dû rebrousser chemin, il lança une information au milieu de la discussion que le décomposa. Il avait en face de lui la femme et la fille du shérif du comté. Allons bon. Comme si cela ne suffisait pas, elle posa sa main sur son avant-bras, réconfortante, peut-être moins maternelle que séductrice, a moins qu’ils n’interprètent mal les signaux, ce genre de démonstration le mettait en tous les cas toujours affreusement mal à l’aise.

Raclant sa gorge en hochant la tête d’un air convenu, ne sachant absolument pas comment se libérer de cette prise - car il se sentait bel et bien prisonnier de cette main minutieusement manucurée qui s’était posé sur lui comme un bandit choisit sa proie – Laurie humecta ses lèvres en se raidissant, priant pour que cela ne dure pas éternellement et que sa charmante voisine décide qu’elle avait eu sa dose d’aventure pour la journée et de potins à raconter pour les jours à venir. « Lui parler ? » Répéta-t-il d’une voix bête et catastrophée alors qu’il croisait enfin le regard de la femme manifestement nullement rassasiée et profondément désireuse de jouer un rôle dans tout ce bazar.

Heureusement Kimberly vint à la rescousse d’une manière toute personnelle et finalement aussi risible que sa performance de tantôt. Encore une fois s’il avait eu plus d’humour il aurait certainement pu en rire mais lorsqu’elle le surnomma machin, il se demanda une nouvelle fois pourquoi il se donnait tant de mal. Comme il détestait son prénom et que celui-ci était tout aussi ridicule que ce qui se jouait sur le carré de jardin de sa maison, il ne chercha pas à leur donner et se contenta de hocher la tête d’un air entendu. « Oui… Oui bien sûr, donne lui tous les détails. Tu en sais plus que moi après tout. Il ne faudrait pas que notre voleur fou frappe à nouveau n’est-ce pas ? Bon écoutez… » Soupira-t-il manifestement agacé, toujours incapable de bouger et souhaitant toujours plus fort que sa voisine cesse de le soutenir en appuyant sa main sur son avant-bras. « Je suis censé aller chercher ma sœur au lycée mais il est hors de question que je roule avec cet engin, il faut que j'appelle l'établissement pour qu'il la previenne ou... Enfin je sais pas mais il faut que je rêgle ça alors je suis désolé mais je vais devoir... » Pointant la maison avec son pouce en haussant les épaules, il éspérait que miss America ne se propose pas pour l'emmener au lycée d'Aster Cove, il serait encore plus difficile de jusitifier auprès de Rita qu'il débarque au bras de la blonde plutôt que d'une voiture vandalisé. D'un côté il ne voulait pas que Kimberly se croit si vite tirer d'affaire, comme s'il avait souhaité qu'il existe une trace écrite de leur accord amiable il ne la lacha pas du regard, dans l'espoir silencieux aussi sans doute que ce soit encore elle qui détienne la solution.


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