Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 (libre) we could be heroes just for one day

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MessageSujet: (libre) we could be heroes just for one day   (libre) we could be heroes just for one day EmptyDim 4 Nov - 11:56


“ we could be heroes just for one day ” Lueurs nocturnes dans le ciel de bitume, silence diurne entre la brise légère et les murmures précaires. La fumée flirte avec l’air dans ce drive-in vidé. Pas d’attraction ce soir, juste le néant dérisoire. Et les quelques errants qui cherchent à s’isoler des regards insistants. Endroit parfait pour se cacher et s’effacer de la société. Dans cette ville noircie par le déni, noyée par les secrets d’interdits. Y’a juste cette jolie au milieu de la nuit. Une cigarette entre les lèvres et le corps prélassé dans l’herbe. Isolation pour le monstre de foire, qui a besoin d’un peu d’espace pour s’accrocher à un peu d’espoir. Exil pour écraser tous les jugements délabrés. De la petite nouvelle à la gamine plate. De l’enfant enfermé pendant tant d’années entre les quatre murs de son foyer à la furie droguée. Les étiquettes, c’est tout ce qu’elle retient, les préjugés faciles à conter et les mots difficiles à oublier. Car parler de son prochain est plus aisé que d’affronter la vérité sur sa propre nature. Et que l’Humanité a toujours eu sa dose de pourriture.

Billie elle a juste besoin d’éteindre sa conscience pour une nuit.
Pour s’envelopper de ce vide réconfortant quelques instants.
Et reprendre le même refrain lassant dès que la sonnerie du bahut retentit.

Alors elle est là la poupée. La tête dans les étoiles et le regard étincelant face aux astres brillants. Perdue dans cet apesanteur si loin de l’horreur. Elle se permet la beauté de rêver. A toutes ces choses qui font fantasmer, ces choses qu’elle ne peut pas même érafler. Car elle est trop différente pour y accéder. Les phalanges se hissent dans le dos, effleurent la chair où les deux bosses se dessinent. Etrange malformation qui lui donne des airs d’ange à la con. Et le déni, le visage qui se noircit, la fumée qui s’épaissit dans sa gorge serrée quand elle aspire sur sa cigarette défoncée. Je veux plus me cacher. Mais qu’est ce que tu fais dans tes grandes fringues trop amples pour masquer ta différence ? Toi aussi, tu t’aveugles face à la réalité. Et ses pensées tournent en rond, quand elle ne s’avoue pas la vérité. Qu’elle préfère nier jusqu’à ce qu’on découvre ce qu’elle est.

C’est bien Billie, continues de te mentir.
Tu reviendras toujours à ta position de martyr. 

 
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MessageSujet: Re: (libre) we could be heroes just for one day   (libre) we could be heroes just for one day EmptyJeu 8 Nov - 8:05

La nuit est tombée depuis bien longtemps sur cette petite ville mais ce soir Jonah n'est pas chez lui, le comics book store à fermé ses portes depuis plusieurs heures, le garage s'est vidé et pourtant il erre, ses pas résonnent dans les rues vides. Il fouille dans sa mémoire, se demande si les nuits ont toujours été aussi calmes ou si ce sont les disparitions, la menace qui guette cette ville qui enferme les gens chez eux. Les adultes deviennent méfiant, les parents protecteurs, il l'a vu avec sa petite soeur mais sait pourtant que ce n'est pas ce qui l'empêchera de faire le mur, contrairement à lui elle n'a jamais eu peur de désobéir, d'aller contre ces règles imposées soit disant pour leur bien, il laisse faire, ne dira rien à leur parents, elle a besoin de faire ses propres expériences, de voler de ses propres ailes si elle veut éviter de rester simple spectatrice de sa vie, comme lui l'est devenu. Évidemment il garde toujours un oeil sur elle et il sait qu'il y a de grandes chances pour qu'il la retrouve dans son appartement lorsqu'il rentrera alors il ne s'en fait pas, il n'est pas inquiet.

Inconsciemment ses pas l'ont guidés vers un endroit qu'il n'a que trop bien connu. Souvenirs d'adolescent mais également de son premier amour. Cette pensée lui serre le coeur, l'atteint plus qu'il ne le voudrait et le froid de la nuit devient plus mordant, fait rougir ses paumettes et le bout de son nez. Le vent balaie les pans de son trench coat sombre et il est presque soulagé d'avoir pensé à prendre une petite écharpe, ses mains s'enfoncent dans ses poches, cherche un peu de chaleur tandis qu'il avance désormais dans l'herbe.

Un petit regard en direction de sa montre lui indique qu'il devrait probablement rentrer et c'est ce qu'il comptait faire juste avant d'apercevoir une silhouette allongée. L'espace de quelques secondes il est inquiet, se demande ce qu'il trouvera si il trouve le courage de s'en approcher mais sait qu'il s'en voudra le reste de sa vie si il la laisse simplement là sans s'être assuré que tout va bien. Une petite voix dans sa tête lui demande de faire demi tour, elle s'inquiète de découvrir un corps, celui d'un des disparus, celui de son meilleur ami, mais une lueur orangée perce finalement la nuit et fait taire ses angoisses.

Il ne lui faut que quelques pas de plus pour arriver à la hauteur de cette inconnue et finalement il se penche légèrement, quelques une de ses mèches bouclées tombent devant ses yeux qui brillent d'une lueur presque inquiète.

" Est-ce que tout va bien  ? "
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MessageSujet: Re: (libre) we could be heroes just for one day   (libre) we could be heroes just for one day EmptySam 17 Nov - 16:44


“ we could be heroes just for one day ” Le silence est si docile autour de la livide. Requiem muet d’une quiétude prématurée, d’un exil mérité. Loin des jugements et des étiquettes béantes. Loin des regards ignorants de ses parents. Car elle ne sera jamais cette perfection qu’ils attendent tant. Petite princesse funeste, frêle brute épaisse. Enfermée face à la contemplation de ce néant de sensations. Y’a la peur qui résiste au fond, cette adrénaline nuisible qui fait battre le coeur abusif. Cette hantise qui maintient la vie, qui console l’inertie. Puis les astres en hauteur qui contemplent la môme abandonnée. Orpheline au milieu de l’herbe, qui ne ressent rien en cet instant. Qui résiste sous le vent léger et la solitude précaire. Elle est bien Billie. Juste ici. Dans l’abysse de ce trou noir, dans le vide qu’elle s’impose pour éviter d’exploser. Une clope entre ses lèvres pincées et des étincelles dans ses prunelles à moitié fermées. Car c’est ça sa liberté. Liberté factice dû à sa jeunesse dorée, à cet handicap délabré.
Au moins tu vis poupée.

Existence difficile à gérer, responsabilités vite refoulées. Elle reste paralysée la beauté. Face à la nature clémente et ses splendeurs démentes. Car elle s’accroche à cet espoir de ne plus broyer du noir au travers des étoiles. S’ancrant au hautes lumières de ce ciel stellaire pour avaler cette fumée qui finira sans doute par la tuer. Mais mieux faut vivre vite que pas assez. Dicton naïf mais réalité corrosive.

Puis y’a ses pas non loin de là. La silhouette dévorée par l’obscurité, le bourreau piqué par la curiosité. Elle oublie les astres le carnage pour affronter la mort de face. Le regard clair se posant sur la misère. Bout d’homme qui se balade avec cette inquiétude mirage. Il s’approche avec précaution quand elle garde son sourire à la con. Puis il se penche l’errant, les boucles tombant sur son front et les yeux profonds. « Est-ce que tout va bien  ? » Question légère face à la poupée meurtrière. Innocence bercée d’ignorance. Elle lui sourit la jolie. Sans répondre ou argumenter, seule sa tête acquiesçant face à l’adolescent. Puis elle lui tend sa cigarette, lui offrant l’opportunité de s’incruster dans sa liberté. Car à deux, on risque moins les enjeux. Elle est perchée Billie dans sa folie. Etrange dans son comportement, mais docile dans sa gestuelle. Elle ne cherche pas la cohue juste un calme étendu.
« Et toi ? »

 
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MessageSujet: Re: (libre) we could be heroes just for one day   (libre) we could be heroes just for one day EmptyLun 3 Déc - 8:04

Un fin sourire étire ses lèvres répondant comme un mime à celui de la jeune fille. Elle semble paisible, presque détendu, douce, se fond parfaitement dans cette nuit silencieuse. Par automatisme les doigts du jeune homme glissent sur la cigarette et la récupère tout en se redressant. Sa question lui revient sans même avoir eu une réponse et un nouveau sourire de dessine sur son visage, plus discret, tandis que son regard se perd dans l'obscurité.

 - besoin d'un peu d'air je suppose.

Il répond pour lui mais au fond peut être que cette réponse s'applique également à la jolie blonde. Ses yeux se baissent sur la clope entre ses doigts et il fronce légèrement les sourcils avant de se pencher pour la tendre une nouvelle fois à la jeune fille.

 - Excuse moi, je ne fume pas

Un haussement d'épaule, un petit sourire désolé, il ne devrait pas s'excuser mais c'est plus fort que lui, le gentil garçon comme on dit, si seulement ils savaient.

 - Je peux  ?

Un petit geste suffit à désigner la place aux côtés de l'étrange poupée et il attend d'être certain d'avoir son approbation avant de prendre place. L'herbe est fraîche mais ce n'est pas vraiment important. Une part de lui se demande pourquoi il est encore là, pourquoi il n'a pas fait comme toujours, détourner le regard, continuer sa route mais au fond peut être qu'il a besoin de quelqu'un à ses côtés, au moins le temps d'une nuit.

C'est plus simple dans l'obscurité, il n'a même pas envie de demander son prénom, de cette façon elle ne demandera pas le sien, ils peuvent simplement être là, exister sans vraiment laisser de traces, deux âmes égarées.

- Je pense que tu as raté la dernière séance

Un petit regard glissé dans sa direction, le même sourire stupide dessiné sur son visage, il n'est personne ce soir et ça le rassure, ça l'apaise plus que ça ne devrait.
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MessageSujet: Re: (libre) we could be heroes just for one day   (libre) we could be heroes just for one day EmptyLun 3 Déc - 11:27

Je me suis encore disputé avec ma mère, pensais-je en relevant la carcasse froide de mon vélo, aussi rigide qu’un corps déjà mort. J’empoigne quand même fermement le guidon et je jette ma jambe par-dessus, mon pied enfermé dans ma chaussure écrase la pédale, je m’assois et je me pousse en gardant l’autre pied par terre, pendant que je prends de l’élan, je lève ma seconde jambe et mon deuxième pied rejoint l’autre pédale qui tourne toute seule pendant que les roues de ma bicyclette dansent sur le bitume.

Je me suis encore disputé avec ma mère, suis-je en train de me répéter pendant que le vent qui souffle dans ma direction fait tomber ma capuche de ma tête, ça libère mes boucles brunes et épaisses, le vent souffle encore plus fort et fait virevolter quelques mèches au-dessus de ma tête, près de mon front et devant mes yeux, d’ailleurs mes yeux perdent de leur intensité à cette heure-là, ou est-ce à cause du chagrin ? Celui que j’ai à chaque fois qu’elle hurle après moi, mais est-il plus grand que celui qui me crève le cœur quand elle me dit que je la déçoit ? Alors, je me suis encore disputé avec ma mère et je voudrais trouver cet homme immense au coin d’une rue, peut-être sera-t-il occupé avec quelqu’un ou quelques papiers, peut-être me dira-t-il de rentrer chez moi et d’affronter les mots piquants de ma mère, je lui en voudrais mais je veux quand même le trouver parce que je nourris encore l’infime espoir qu’il me dise de le suivre, il pourrait me ramener chez lui et me raconter comment lui il s’entend avec sa mère et quel gamin il était quand il avait mon âge.

Alors je rode sur mon vélo, l’air froid bouffe ma chair à chaque fois qu’il s’engouffre par le col de mon pull, je frémis mais je roule si vite que personne ne remarque mon corps qui tremble, ou les poils qui se hérissent sur mes bras, dans mes manches.
Je descend du trottoir après être passé devant le commissariat, il n’est pas là ce soir. Je passe devant une voiture qui venait dans ma direction, elle freine pour pas me heurter et elle klaxonne. Je me hisse sur mes jambes pour décollé mes fesses de ma scelle et je pédale plus fort pour aller plus vite, les muscles dans mes cuisses se tétanisent, c’est si soudain, je vais avoir une crampe. Je coupe la route à une deuxième voiture, le feu était vert et c’était à elle de passer, elle klaxonne aussi et le conducteur baisse sa vitre pour crier quelques injures.

Qu’est-ce que je disais déjà ? Un jour il y en a une qui me fauchera, mais je n’ai pas peur de mourir, vivre est plus effrayant.

Il n’est pas non plus autour de la bibliothèque, aucune des voitures qui sont là n’est la sienne. Et à ce stade-là quelqu’un me dirait « n’est-ce pas plus judicieux d’aller directement devant chez lui ? » mais je ne sais pas où il habitude, il a gardé ça pour lui comme s’il ne voulait pas que notre relation prenne une tournure plus définitive. Il ne me considère sûrement pas autant que je l’estime pensais-je en grimpant brusquement sur le trottoir, les roues de mon vélo tressaute et je retombe sèchement sur ma scelle, j’étrangle une insulte derrière mes dents et je freine soudainement, mon vélo s’arrête peu à peu, je pose mes pieds par terre et je me lève pour mieux voir ce que je suis en train d’épier.

- Hé Allen, tu as largement dépassé ton couvre feu, pourquoi t’es pas encore au lit ?

J’ai haussé le ton pour qu’il m’entende et j’habille ma figure d’un sourire trop grand, avec la pénombre ça déforme mon visage dans une moue moqueuse, je n’aime pas ce mec, un bel Ange m’a parlé de lui avec un goût amer dans la gorge, celui des souvenirs et de la rancoeur.

Je m’assois à nouveau sur mon vélo en continuant de tenir mon guidon, une lumière jaunâtre derrière mon dos s’allume, faisant grandir mon ombre puis la déforme, je tourne la tête et je regarde par-dessus mon épaule, au début les phares de la bagnole se jettent dans les yeux et m’aveuglent mais je ne baisse pas la tête.
Le véhicule passe à côté de moi, ce n’est pas la voiture que je cherchais alors ce n’est toujours pas lui. Je détourne le regard et je baisse les yeux, j’ai été partout (ou il traine habituellement), s’il n’est nul part c’est qu’il est chez lui.
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MessageSujet: Re: (libre) we could be heroes just for one day   (libre) we could be heroes just for one day EmptyVen 21 Déc - 5:42


“ we could be heroes just for one day ” Isolement tardive, solitude pour oublier les étiquettes bien accolées, elle disparait le désastre sous les astres. La lune en seul témoin, le vide comme voisin. Puis le néant attire, provoque une âme errante à s’approcher de la môme inconsciente. Rencontre diurne loin des émotions contrecarrées par les banalités. Et y’a ce toi aussi tu veux t’oublier dans le regard partagé, ce désir d’effacer un instant les calvaires quotidiens et les ressentis malsains. Echange discret dans l’obscurité, ils se perdent les gamins à échanger sans s’accrocher aux formalités. Pas de jugement dans l’inconnu, pas d’oppression dans cette tentation. Et il attrape la cigarette le brun, acceptant l’offre de l’ingénue pour quelques minutes à distance de cette vie hérésie.

« Besoin d'un peu d'air je suppose. » Le sourire est fin sur ses lèvres rosées, la timidité cachée dans les échos. Puis la gêne soudaine, la peur du jugement qui revient soudainement. « Excuse moi, je ne fume pas. » Et son sourire à elle frêle éclat de dentelle qui se relève légèrement, pour observer les traits de ce gars. Découvrir un peu sans saisir les enjeux. Elle le scrute Billie avec ses grandes prunelles écarquillées, remarque les détails de sa mâchoire carrée et autre facette de son visage poupin. Puis le rappel, l’excuse formelle alors qu’il n’en avait pas besoin. « T’excuses pas. » Et il quémande lui. Un peu de sa bulle d’inertie. « Je peux  ? » Elle chuchote un bien sur discret avant de se recoucher, ses phalanges flirtant avec la clope à moitié consumée. Car elle comprend que trop bien le fait de s’abandonner pour une nuit. D’effacer les miettes d’existence ou de se confier avec inconscience. « Je pense que tu as raté la dernière séance. » Puis le rire silencieux, la taquinerie quand elle tourne son regard vers lui. Un sourire en coin face à son rictus naïf. « Ça tombe bien j’aime pas trop la foule. » Et elle rentre dans le jeu l’orpheline, se confie un peu sans trop. Juste milieu pour ne pas sombrer dans un piège trop compliqué à démêler. Et avant qu’elle puisse continuer, y’a une voix qui vient s’élever coupant le silence tendre pour dévoiler une identité. « Hé Allen, tu as largement dépassé ton couvre feu, pourquoi t’es pas encore au lit ? » Intérêt dérivé sur ce gosse en retrait. Elle analyse la poupée doucement la situation, sans agitation. Observant l’adolescent au loin sans oser pour autant s’interposer. Timidité qui se reflète dans le calme muet. Et elle attend simplement la réponse du fameux Allen, pour savoir si cette nuit va se jouer à deux ou à trois.

 
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