Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 L'été est terminé, il faut retourner au lycée.

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MessageSujet: L'été est terminé, il faut retourner au lycée.   L'été est terminé, il faut retourner au lycée. EmptyLun 26 Nov - 19:08

- L’été est terminé James Romero, alors ouvrez vos livres et étudiez. Vous n’êtes pas exempté de faire des efforts, vous savez ce que ça veut dire ?  

Dit sèchement mon professeur de mathématique en écrasant brusquement ma copie sur ma table, il retire sa main qui cachait mon minable « F » écrit en gros et en rouge avec une annotation juste en dessous de ma note, elle dit « l’année commence mal » je relève le menton et je le regarde s’arrêter à la table devant moi pour laisser tomber dessus la copie d’après. Je baisse à nouveau la tête quand sa silhouette change de rang et j’approche mes doigts de ma copie, je plie n’importe comment mon devoir et je le froisse dans mon poing en l’enfonçant au fond de la poche de mon blouson, je n’ai pas l’intention de ramener ça à la maison et je vais évidemment mentir à ma mère en prétextant que j’ai eu un D mais que j’ai oublié ma copie dans mon casier ou quelque chose comme ça. Mais ma mère n’est pas idiote, le lycée l’appelle trop souvent et elle reçoit les bulletins à la fin de chaque trimestre alors elle a conscience de mes résultats scolaire en mathématique, cette matière plombe ma moyenne qui s’en sort maladroitement grâce aux efforts que je fais dans les autres cours.

Ça sonne, les pieds des chaises grincent quand ils traînent par terre, les élèves se lèvent et moi aussi, je ramasse mon sac à dos encore ouvert, je jette précipitamment mes affaires dedans et je ferme la fermeture éclaire en balançant mon sac sur mon dos, je me pousse et je remet ma chaise sous ma table.
Avant de sortir, je sors mon devoir minable de ma poche, il est en boule et chiffonné, je le laisse tomber au fond de la corbeille à côté du bureau du professeur avant de sortir de la salle de classe.

- James Romero !

L’enseignant m’appelle, j’ai le dos tourné alors je n’ai pas remarqué qu’il nous regardaient partir et qu’il m’a vu me débarrasser de ma copie, je me retourne quand je suis sous l’encadrement de la porte et je lève les yeux pour regarder dans sa direction, il me montre la corbeille à papier du doigt.

- J’ose espérer que si vous ne ramenez pas votre copie à la maison, vous serez quand même honnête et direz à vos parents votre note.
- Je vous fait confiance monsieur, appelez les et dites leurs, c’est votre boulot. C’est pas à moi de vous dire comment vous devez bosser, si ?

Je me retourne et je sors avant de lui laisser le temps de me répondre, je n’ai pas envie d’attendre qu’il me demande de revenir m’asseoir pendant qu’il appellera ma mère devant moi même si les conséquences de son coup de fil ne m’effraient pas, ma mère hochera la tête avant de raccrocher et elle me demandera d’être plus attentif en classe, et après ? Mon père n’est plus avec nous, l’école n’a pas son nouveau numéro de téléphone et même si elle le retrouvait, il leur dirait simplement qu’il ne s’occupe pas de moi, qu’il n’habite plus à la maison et qu’ils peuvent aller se faire foutre avec leurs réprimandes.

« connard » dis-je sèchement dans un murmure que je serre entre mes dents en longeant le couloir, mon camarade de classe m’attend à côté des casiers alors je le rejoint, je regarde @Richie Goldwater quand j’arrive à côté de lui.

- On a cinq minutes avant que ça sonne à nouveau alors viens avec moi, j’ai un truc à faire.

Je le pousse gentiment en lui tapant dans l’épaule et je lui passe devant pour qu’il me suive.

Je lui tiens la porte le temps qu’il arrive et qu’il sorte, puis je lâche la poignée et je marche plus vite en regardant autour de nous, on est au milieu du parking de l’école, à cette heure-là il est vide mais le matin et le soir tout le monde s’attroupe ici, les enseignants rejoignent leurs voitures pour partir et les lycéens attendent les bus pour s’en aller aussi. La journée il n’y a aucun bus ici mais, les voitures des profs sont toutes sagement éparpillées sur le parking.

Je cherche du regard celle de mon professeur de math en faisant tomber mon sac de mes épaules, je jette un coup d’œil à Richie qui est à côté de moi.

- Tu fais le guet et si quelqu’un arrive, tu me couvres.

Je l’oblige pas à se salir les mains pour cette fois, c’est mon problème, c’est à moi de m’en occuper et ça sera plus jouissif si j’en suis le seul responsable.

Je regarde une dernière fois autour de nous, nous n’avons plus que trois minutes avant que ça sonne et qu’il soit l’heure d’aller au prochain cours, cette fois ça sera de la littérature, et j’adore ça.
Je m’accroupis à côté de la bagnole de mon enseignant et je là décor joliment en la rayant avec les clés de chez moi, toutes les portières y passent, insultes gravées en majuscule mais je ne vais pas me contenter de ça, je crève aussi trois des quatre pneus de sa voiture pour qu’il ne puisse pas rentrer tout de suite chez lui ce soir.
Mais faire ça me prend plus de temps que le reste, je dois passer à travers l’épaisse peau des pneus de sa bagnole et il est hors de question que je retourne en cours tant que j’ai pas éventré les deux à l’avant et celui à gauche à l’arrière.

Mon professeur va sûrement se douter que c’est de moi même si je ne compte pas signer mon chef d’œuvre, il n’est pas stupide et je vais m’en amuser, laisser planer subtilement le doute qu’il puisse en effet s’agir de moi mais il n’aura aucun moyen de le prouver.
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MessageSujet: Re: L'été est terminé, il faut retourner au lycée.   L'été est terminé, il faut retourner au lycée. EmptyVen 30 Nov - 16:35


L'été est terminé, il faut retourner au lycée.
- Goldwater, prenez la suite s'il-vous plait. Page 212.

Un crissement s'échappe hors de mes lèvres. J'entends déjà les gloussements qui viennent en écho s'écraser contre mes épaules. Cela m’agace et je sens déjà ce vent hostile s’élever contre moi. Je ne peux rien faire contre celui-ci. Je me soumets, car je sais que si je finis collé personne ne viendra me chercher. Mon père a oblitéré mon existence le jour où ma mère a disparue. Mes frères, eux, ils ont tous leurs vies. Je repousse ma chaise en arrière et m'accroche à mon courage alors que mes doigts viennent corner les coins de mon livre de littérature. Ma voix est hésitante et soudain elle disparaît sous les messes basses.  

- Goldwater, je vous ai pas dit de vous arrêter.

Je me mords l'intérieur de la joue pour ne pas hurler. Je laisse le liquide remplir ma bouche et le goût acre du sang disparaît le long de ma gorge. Je reprends ma lecture alors que j'entends ces : "Sale Pedale" et ces " Esp'ce de Tafiolle.". Ma voix fluctue sous les effets de cette colère qui fait bouillir mon sang. Je sens cette noirceur couvrir mon âme, épaisseur par épaisseur. Heureusement, la cloche vient à sonner et l’intérêt de mon cas disparaît. Les cartables sont déjà sur les épaules et les bruits de chaises viennent heurter mes tempes.

- Très bien. Chapitre 5 pour tout le monde demain. Je répète, chapitre 5, même toi Lancaster.

Lancaster. Ce nom me fait enfoncer mes ongles dans le creux de mes paumes. Je vois bien son regard dédaigneux sur moi. C'est lui qui sifflait dans mon dos. Il était hors de question que je le laisse partir ainsi. Je ramassais mes affaires et courait jusqu'à la porte de sortie de la classe. Je dépassais Lancaster et profitait de la confusion pour lui faire un croche-pieds. Ma victime s'écroula et toute la classe s'arrêta de respirer.

- Et, bien, Lancaster, on te tient plus debout ?

La repartie du professeur fit exploser de rire la classe. Ma victime se releva et me jeta ce regard noir qui m'indiquait que j'allais devoir attendre un peu avant de sortir du lycée si je voulais revenir chez moi vivant. Mais, honnêtement, si je devais le refaire, je le referais. Est-ce que je traînais trop avec @James Romero ? Peut-être ? Ou bien j'avais enfin décider de plus me laisser marcher dessus. En parlant de James, je l'attendais devant les casiers avec mon plus beau sourire de gamin à problème.

- Je te suis. Si on peut éviter de traîner dans les couloirs, je préfère.

Je lui décochais un pouce levé pour accompagner mes paroles. Je voyais pas Lancaster, mais je pouvais sentir son regard de vautour qui planait sur mes épaules.

Je donnais un coup d'épaule en retour à James. Cela surprenait toujours tout le monde que je traîne avec lui. Je savais ce qu'on disait sur lui, mais je m'en fichais, car il savait aussi ce qu'on disait sur moi et lui aussi s'en moquait. Bah, je crois ?

J'étais à fond dans ma mission. J'avais l'impression d'être comme un GI au Vietnam. Je me faufilais à l'intérieur en suivant James pour me retrouver sur le parking. Je levais la tête pour regarder si personne ne nous avais vu. Je lançais ma main en avant et agitait mon poignet pour dire à James qu'il pouvait avancer.

- Ok, je te couvre.

J'imitais une fausse mitraillette dans mes bras. Bien positionné, j'observais pour surveiller les allers et venues entre les voitures. Puis, mon regard fut forcément attiré par les scarifications de mon partenaire d'arme sur la voiture du professeur de mathématique. Je connaissais comme tous les lycéens les voitures de chaque professeurs.

Je ne peux m'empêcher de rire et je couvris aussitôt ma bouche pour pas être entendu. Est-ce que j'étais choqué ? Au contraire, cela me donnait des idées. Je laissais James terminer et alors qu'on aurait pu tous les deux rentrer. Je l'attrapais par la manche pour le stopper.

- C'est à toi de me couvrir maintenant.

J'arrivais à me déplacer accroupi jusqu'à la bande de vélos juste devant nous. Je regardais à droite, puis à gauche. Je décidais de me relever en ne voyant personne. Je savais très bien quel vélo je voulais souiller. Je sortis les clefs de chez moi de la poche de mon blouson et je frappa une première fois le pneu avant du vélo de Lancaster.

J'en avais pas terminé avec lui. Je voulais pas uniquement lui décorer son vélo. Je voulais faire plus. Je me tournais alors vers James pour lui indiquer de tourner la tête sans même prononcer un mot, juste par un signe de tête. J'ouvrais ensuite la fermeture éclair de mon jean et je vidais toute ma vessie sur le vélo, éclaboussant le pauvre véhicule à roues qui n'avait rien fait.

   
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MessageSujet: Re: L'été est terminé, il faut retourner au lycée.   L'été est terminé, il faut retourner au lycée. EmptyLun 3 Déc - 10:33

Au moment où je me relève, la sonnerie qui retentit dans les couloirs résonne jusqu’ici, nous devons déjà y aller ? Je m’éloigne vite de la voiture car si une classe sort par ici pour aller jusqu’au gymnase je ne veux pas qu’on me surprenne pendant que je suis en train de faire de ce que fais, j’enfonce mes clés dans le fond de ma poche et je le bouscule presque brutalement en lui rentrant dedans, mon épaule heurte la sienne, je regarde fixement la porte pour m’assurer que personne ne la passe mais on me chope la manche et on tire dessus, j’allais m’énerver, d’ailleurs je tire sur mon bras pour le récupérer et quand je tourne la tête pour voir de qui il s’agit,  je reconnais les traits amusés de Richie. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis imagine que ça pouvait être un professeur, pire encore, le propriétaire de la voiture. Suis-je bête, n’est-il pas ? Mon cœur bat si fort que mon corps frémit discrètement.

- Pourquoi ?

Ai-je demandé mais il ne répond pas à ma question. Je tourne une deuxième fois la tête pour regarder derrière moi, personne ne pousse les portes battantes, peut-être que personne n’a cours au gymnase à cette heure-là. Je regarde de l’autre côté, il n’y a même pas de passants qui traversent une rue ou de vieillard dans son jardin, dans les petites maisons en face de l’école, leur jardin son parfaitement tondus, l’autre jour quand j’attendais le bus j’ai remarqué une vieille dame qui arrachait chaque épine de chaque rose dans son jardin pendant que ces petits enfants jouaient autour d’elle, j’ai trouvé ça mignon.

Je me retourne et je regarde à nouveau devant moi, automatiquement mes yeux tombent sur Richie mais il me lance un coup d’œil terrible et il secoue la main pour que je regarde ailleurs, je fronce les sourcils et j’insiste lourdement, je continue de le fixer, qu’est-ce qu’il a ? Mais je remarque qu’il déboucle sa ceinture et qu’il tire sur les boutons de sa braguette, mes sourcils se haussent et je détourne le regard en attendant qu’il finisse, je balade à nouveau mes yeux sur les portes battantes, c’est d’ici que le risque est le plus gros.

Je regarde à nouveau Richie dès que je soupçonne du coin de l’œil qu’il est en train de se rhabiller et quand il rebrousse chemin pour revenir vers moi, j’attrape son coude et je le tire vers moi pour qu’il me suive. Ma deuxième main pousse la porte et quand nous entrons enfin à l’intérieur, mes bras retombent le long de mon corps (j’ai lâché Richie).
Il y a encore quelques lycéens dans les couloirs, nous ne sommes pas à ce point en retard alors ? Cela fait à peine deux minutes que la sonnerie à retentir mais dans l’excitation je n’avais pas réellement conscience du temps.

Je ne sais pas où Richie à cours et d’ailleurs j’allais le laisser s’en aller pour y aller sans lui dire au revoir ni à tout à l’heure. Mais pourquoi faire ? Nous nous serions retrouvez pour aller à la cafétéria ensemble probablement. Mais je ralentis, un pas lent devant l’autre, je voudrais m’arrêter avec l’espoir que le temps passe plus lentement à cet instant-là, mais ça ne fonctionne pas et mon cœur se soulève à nouveau dans ma poitrine, elle aspire tout l’oxygène qu’elle a autour d’elle, le mien surtout pensais-je en dévisageant Maddy qui referme son casier et serre son livre contre sa poitrine, elle a deux copines avec elle, la jolie blonde que je bouffe du regard est au milieu de sa petite bande et à chaque fois qu’elle pose un pied par terre, quelques mèches caressent ses épaules nues parce que le haut qu’elle porte ne lui couvre pas les épaules.
Elle relève le menton pendant qu’elle rit et elle regarde dans notre direction, elle a sûrement remarqué Richie d’abord, elle jette enfin ses yeux dans les miens et elle arrête de ricaner, son rire avait l’air un peu bête même d’ici mais pourtant elle continue d’être si belle, si elle.

Je ne m’en rends pas compte mais je ne marche plus depuis quelques secondes, ai-je oublié comment je dois faire ? C’est à cause de ce sourire, celui qui s’agrippe aux lèvres de cette fille. Sa bande et elle-même passent près de moi, Maddy baisse timidement les yeux quand elle passe à côté de moi mais l’une des copines de l'adolescente me jette un coup d’œil.
S’il n’y avait pas ce bourdonnement pénible contre mes tympans j’aurais peut-être entendu cette nana-là murmurer à Maddy « c’est lui dont tu m’as parlé ? » et les trois lycéennes rentrent l’une après l’autre en classe, alors c’est aussi ici que Richie va ? Ai-je conclu en faisant à nouveau un pas après l’autre mais cette fois je marche lentement en arrière pour regarder la silhouette de cette superbe blonde m’échapper. Je reprends mes esprits, il était temps, et je regarde Richie qui est toujours là.

J’ai l’impression que ça fait des heures que je suis dans ce couloir, mais cet instant a duré en tout moins d’une dizaine de secondes.
J’hésite et je crache un « bon, salut » à Richie en me retournant pour aller dans mon couloir, celui où il y a ma salle de littérature et probablement déjà ma classe qui piétine d’impatience pour aller s’asseoir mais quand j’arrive, la porte se ferme. Je réajuste mon sac sur mes épaules pendant que je me précipite jusqu’à la porte. Ma paume cogne trois fois dessus, j’écrase la poignée avec la deuxième et j’entre.

- Où étiez vous ?
- Aux toilettes, dis-je.

J’ai menti et il faut qu’elle me croit, si je vais chercher un mot de retard je n’aurais plus aucun alibi si jamais le prof de mathématiques cherche un coupable au carnage sur sa voiture.

L’enseignante cède et me laisse entrer en secouant lentement la tête, je m’engouffre à l’intérieur du cours et je referme la porte derrière moi, je suis soulagé mais mon cœur continue de tambouriner follement dans ma poitrine.
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MessageSujet: Re: L'été est terminé, il faut retourner au lycée.   L'été est terminé, il faut retourner au lycée. EmptyMer 5 Déc - 12:29

Est-ce que j'étais fou ? C'était complètement taré de ma part de faire une telle chose, mais alors pourquoi c'était aussi grisant ?  Je n'étais pas exhibitionniste. Je n'avais pas envie qu'une fille passe par là et baisse le regard. Cela aurait été la catastrophe. J'avais déjà assez des primates dans les vestiaires qui étaient trop heureux d'exhiber leurs marchandises. Ils étaient si fier de tirer sur ma serviette et de me dénuder. Qu'est ce que je détestais ce corps de lâche. Elle était où ma poussée de croissance ? J'étais peut-être un pervers, mais mes yeux avaient ripés sur ces corps qui n'étaient pas les miens. J'étais pas pd, attention. Je me demandais juste pourquoi moi j'étais pas comme eux. Bref, c'était pas le sujet et déjà j'avais pas à la sortir longtemps.

Je secouais mes mains après avoir referme mon jean. J'avais clairement pas envie d'avoir de la pisse sur les doigts. C'était la dernière chose que je voulais. Je terminais par m'essuyer les doigts sur les plans de mon jean d'un air dégoutté mais heureux. Satisfait d'avoir uriner sur son vélo. Je l'imaginais déjà posé son gros cul et de s'en mettre tout partout. Je voyais son air dégoutté. J'allais même peut-être le faire pleurer ? Non, là, je rêvais.

Je suis James et nous nous faufilons à l'intérieur. Mon coeur loupe un battement qu'on croise quelqu'un à ce moment précis. Je voyais déjà mon professeur de littérature baisser les yeux sur nous et nous demander ce que nous faisions ici. Heureusement, moi et james nous sommes arrivés à nous faufiler sans que personne nous voit. Mission accomplie.

Je déambulais dans les couloirs essayant d'avoir l'air normal, quand je remarqua immédiatement ce changement dans l'air. Je fixais James et puis mon regard se tourna vers Maddy. Je me touchais de voir mon ami comme cela, mais non point par jalousie. J'avais beaucoup de défauts, mais pas celui-là. J'enviais personne. Je souhaitais juste vivre ma vie. C'est qui me touchait de sentir ce petit quelque chose dans l'air. Je pouvais voir dans les yeux de James que Maddy lui plaisait. C'était tellement évident, mais c'était beau. Moi, aussi, j'avais hâte de ressentir cela pour quelqu'un. J'avais hâte que mon cœur s'emballe et de sentir ces picotements dans ma poitrine.

C'est vrai que Maddy resplendissait. Elle avait cette aura qui lui donnait l'impression d'avoir emprisonner le soleil dans ses cheveux. J'avais mon casier à côté d'elle et je pouvais affirmer que ses cheveux sentaient comme de la barbe à papa. Je n'étais pas amoureux, attention. Il n'y aurait pas de bagarre entre moi et James. Déjà, moi aucune fille ne me regardait. Elles n'étaient pas aussi cruelles que les garçons, elle ignoraient tout simplement. Il faut dire que je les regardais pas beaucoup non plus. Je les dévorais pas du regard. Il avait peut être un truc qui clochait chez moi ?

Je donnais finalement un coup de coude à James pour le réveiller. Maddy avait disparu et la sonnerie avait retentis. Il était temps de retourner en cours. J'aurais pu sortir quelque chose à James de gentil, mais je savais que si je le faisais, il allait se moquer de moi. Nous avions cette amitié taquine et j'étais pas prêt à m'en séparer. Je reculais donc en marchant vers ma salle de classe qui était plus loin.

- James il veut mettre son zizi dans Maddy. James il veut mettre son zizi dans Maddy.

Répétai-je comme le triple idiot que je pouvais être, heureusement, il n'y avait plus que moi et James dans les couloirs, c'était déjà moins humiliant. Heureusement, le karma était avec James, car dès que je passais le chambranle. Je recevais un méchant coup de livre en plein visage. Je tombais comme un poid mort au sol et tous les élèves se mirent un rire. On venait de me frapper et je savais très bien qui c'était.

- Qu'est ce qui se passe les enfants ?

La professeur était entrain de marquer quelque chose au tableau. Elle n'avait rien vue. Sauf, que moi j'étais à quatre pattes et que je pissais le sang par le nez.

- Oh, mon dieu, Goldwater. Allez aux toilettes immédiatement.

Je disparais sous les rires et les moqueries. Je trouvais que pisser sur son vélo n'était pas assez cruel à présent. Je courrais vite aux toilettes mettant du sang tout partout, autant sur le sol que sur mes vêtements.

Je rentrais dans les toilettes des garçons et attrapais du papier pour le mettre sous mon nez. Cet enfoiré m'avait explosé le nez. J'avais un mal de chien. J'essayais d'éponger le sang, mais cela ne s'arrêtait plus. Je me demandais si j'allais pas rester bloquer aux toilettes pendant tous le cours.
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L'été est terminé, il faut retourner au lycée.
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