we are the weirdos, mister (ehaddock)

I. Il y a maintenant trois ans, alors qu’il venait tout juste d’entrer à sa dernière année d’high school, ses parents sont morts dans un accident de laboratoire. Les deux parents Haddock étaient biologistes et travaillaient pour une firme privée. Emerick s’est retrouvé seul et a été obligé d’aller vivre chez ses grands-parents jusqu’à ce qu’il atteigne sa majorité, d’où la raison du pourquoi il vient tout juste de graduer aujourd’hui. C’est une grande fierté pour lui, comme il n’a jamais pu terminer en même temps que ses amis. Cependant, le jeune Haddock n’a jamais cru à la thèse de l’accident et il a toujours pensé que les recherches de ses parents étaient plus importantes que cela, sinon ils seraient probablement toujours en vie.

II. Lorsqu’il avait environ 6 ans, il a passé le plus clair de son enfance d’été en colonie de vacances, où il a rencontré sa bande d’amis d’aujourd’hui. D’où il a également rencontré une personne qu’il a considéré comme sa sœur : Lulu, qui était leur monitrice, alors qu’il avait dix ans. Elle les a suivis jusqu’à ce qu’ils volent de leurs propres ailes. D’ailleurs, leur groupe s’appelle bel et bien les « Luluriens » parce qu’ils trouvaient que c’était cool de s’attacher à elle. Ils trainent encore beaucoup ensembles et ils ont toujours su qu’il se passait des choses étranges dans cette ville qu’ils n’ont jamais su expliquer. Emerick a toujours pu compter sur le reste des Luluriens et de Lulu quand ses parents sont décédés.

III. Après avoir obtenu son diplôme, il n’a pas voulu aller à l’université. Non pas qu’il n’avait pas l’argent parce qu’il lui reste encore de l’argent de l’héritage de ses parents, mais parce qu’il sent qu’il ne peut pas quitter cette ville. Emerick est attaché à Aster Cove. C’est pas le paradis sur terre, d’accord, mais il considère ça comme sa maison. C’est vrai, tous ses amis sont également restés, sans savoir pourquoi ils ne s’étaient pas tirés tous ensembles. Pourtant, il ne regrette pas sa décision et il aime son travail de serveur au diner. Ce n’est pas le grand luxe, ni peut-être le futur dont il rêvait, mais il s’en contente et il en est heureux.

IV. C’est un passionné de musique. Emerick faisait même partie de la chorale de l’église, plus jeune et il y chantait tous les dimanches pour la messe. Il faisait également celles de Noël et du Jour de l’an. Il le fait encore aujourd’hui, d’ailleurs. On le voit souvent avec son casque d’écoute sur les oreilles et il aime bien chantonner des airs qu’il aime. Il a le rythme dans la peau, comme on dit.

V. À sa majorité, il a demandé à habiter seul, dans un petit appartement pas cher, en ville. C’est une personne qui aime quand sa bulle est respectée. Ce n’est pas le garçon le plus populaire. Il faut qu’il apprenne à faire confiance avant de se dévoiler complètement et d’adopter une personnalité un peu plus posée. Il a effectivement tendance à se méfier des gens dès sa première rencontre, mais quand on apprend à bien le connaître, c’est là que le véritable Emerick se découvre.

VI. Un de ses souhaits serait de réellement enquêter sur la mort de ses parents qu’il n’a jamais cru accidentelle. Évidemment, ils séparaient la vie familiale à celle de leur emploi pour une raison, mais maintenant qu’il est plus âgé, majeur et seul, il voudrait faire sa propre enquête de son côté pour savoir ce qu’il s’est réellement passé. Sa bande a toujours aimé résoudre de petites enquêtes et des énigmes. Il sait qu’il peut compter sur leur appui pour découvrir la vérité à ce sujet.

VII. C’est un fan des sports aquatiques : natation, canoë, kayak, bref, ça lui arrive souvent de prendre le large de la rivière pour penser et réfléchir seul. Un peu comme un moyen de se détendre et d’oublier tout le reste. Les Luluriens faisaient également des compétitions de bateau géant l’été et ils gagnaient tous les ans. Ils sont reconnus pour ça et ils en font encore, mais pour le plaisir. Mais pour Emerick, ça a été son échappatoire à la mort de ses parents. Aller faire du canoë seul et essayer de comprendre, c’est par-là que ça a réellement commencé pour lui.

VIII. Il a toujours su qu’il y avait un truc pas net. Ses potes et lui aussi, Lulu la première qui faisait que rigoler au début en leur racontant des histoires débiles pour leur faire peur devant le feu de camp. Mais plus il revenait à chaque été, plus Emerick a commencé à penser que c’était peut-être vrai. Alors, les Luluriens sont partis à la découverte d’éléments qui pouvaient appuyer ce qu’ils disaient. Ils n’ont jamais pu voir ce que c’était, mais y’avait un truc dans les bois. Et depuis, eh bien, ils n’ont jamais démordu le fait que c’était un truc surnaturel et ils y croient toujours dur comme fer.