Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 Peu importe, tu étais mon pote.

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MessageSujet: Peu importe, tu étais mon pote.   Peu importe, tu étais mon pote. EmptyJeu 6 Sep - 17:45

Depuis quand suis-je sur mon vélo ? J’ai des courbatures aux cuisses et j’ai mal aux genoux. Par curiosité je lève la tête et je regarde en l’air, mes yeux se plissent, le soleil est haut là-haut mais quelques nuages dansent autour et lui passent parfois devant et dès que le vent souffle, j’ai un frisson. Je baisse à nouveau la tête en continuant d’agripper le guidon de mon vélo.

Je n’ai pas envie d’attendre que le feu passe au vert alors je prends de l’élan et je pédale plus fort pour que mes roues montent sur le trottoir après s’être enfoncées dans le caniveau. Quelques piétons se poussent pour que je ne leur rentre pas dedans, quelques-uns me hurlent dessus mais je suis déjà loin.

Qu’est-ce que j’entends ? Je desserre mon guidon et je freine, je me redresse sur mes pédales en me hissant sur mes jambes, je décolle mes fesses de ma selle et je regarde dans le coin de la rue, quelques mecs qui sont sûrement plus vieux que moi tapent dans quelque chose par terre. Alors les gémissements, d’où ils viennent ? Je descends de mon vélo et je le laisse tomber par terre, je fais le tour pour mieux voir, à cet instant je pense qu’ils tabassent un chien, peut-être ? Mais après avoir fait quelques pas de plus je remarque que c’est un autre mec par terre. Mon cœur se gonfle dans ma poitrine quand je reconnais cette grimace et ce visage, c'est @Louy Henderson.

- « Hé ! »

Ai-je crié en arrivant en courant.

Je rentre dans le tas et je ne sais pas sur qui je tape mais ma main heurte son visage. Dommage pour moi, ils sont trois, alors il y en a un qui me bouscule et l’autre me frappe parce que j’ai tapé sur son pote. Ils me tombent à deux dessus mais je suis encore debout pour l’instant, est-ce que ça te laissera le temps de te relever ?

Je me tourne et je lance mon bras en l’air pour que mon poing heurte le visage du type qui me tape dans les côtes, mais le troisième vient de nous rejoindre et il me donne un coup dans le ventre, cette fois j’ai du mal à m’en remettre, je me tiens le bide en baissant la tête mais c’est déjà trop tard, pendant qu’il y en a un qui me relève la tête, l’autre me cogne dans la pommette. Je ne sais pas dans quel état je vais finir, mais pile à cet instant c’est à ma mère que je pense, jusqu’à quel point elle va m’en vouloir de me mettre toujours dans les problèmes comme ça ?

Je me lâche le ventre et je pousse le garçon que j’ai devant moi, je tape sur l’autre. Mon nez saigne et les perles de sang me coulent jusqu’aux lèvres, j’ai l’impression que ma paupière droite est lourde mais c’est parce que l’autre idiot d’à côté m’a cogné dans la pommette, elle gonfle un peu après le choc.

J’ai pas le dessus pour l’instant, je ne vais certainement jamais l’avoir parce qu’ils sont trois, mais je ne suis pas un lâche, je ne m’attaque pas à un gars tout seul alors que j’ai mes copains derrière moi. Alors si je termine cabossé, j’ai au moins ma dignité qui est intacte.
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MessageSujet: Re: Peu importe, tu étais mon pote.   Peu importe, tu étais mon pote. EmptyMer 31 Oct - 16:47


Peu importe, tu étais mon ami.
Aujourd'hui, j'avais mon habituel cours de théâtre, même si le prof avait disparu. Ils avaient trouvé un rapide remplaçant mais je préférais tout de même Mr. Caldwell, j'espérais vraiment qu'on allait le retrouver et qu'il allait bien. On n'avait pas de pièce prévue, à la place on faisait des petits concours d'improvisation et c'était vraiment l'horreur. Généralement, dans ce genre de jeu, le stresse et l'adrénaline monte parce qu'on doit rebondir rapidement et directement sur ce que la personne nous dit, mais avec mon bégaiement, le stresse ne faisait que le rendre encore pire. Je buttais sur mes mots et les autres avaient l'air ennuyés de me regarder faire. J'essayais de rester dans mon coin à gribouiller sur un ancien texte de théâtre à moi, mais on finissait toujours par m'appeler et m'obliger à monter sur scène. Comme ça, j'ai l'air de détester mon cours de théâtre, mais au fond, j'adore ça. Le temps d'une pièce, on pouvait être quelqu'un d'autre! On pouvait se libérer et être qui on voulait. Un voleur, un roi, un marchand, un orphelin et plus encore. Cela laissait place à l'imagination, on pouvait interpréter notre personnage comme on le souhaitait, tout ce qu'il fallait faire, c'était rester dans son rôle. J'adore également les costumes, ils sont tellement beaux et je pourrais m'amuser à tous les laisser durant des jours et des jours. Le théâtre et le dessin sont vraiment mes moyens d'expression de prédilection.

Malgré tout, je me sentais heureux. Le soleil tapait sur mon visage qui était relevé vers celui-ci. Je marchais un peu sans regarder devant moi, j'avais les yeux fermés. Je pris une grande inspiration et je mis à humer une chanson qui me plaisait beaucoup. Je finis par ouvrir les yeux et regarder devant moi. Je montai sur un petit muret et marchai dessus, les bras tendus comme si j'étais un équilibriste. Je faisais toujours ça quand j'étais petit, une fois, je n'avais pas vu le bout et j'étais tombé, heureusement pas de haut, mais assez pour se fouler la cheville. Maladroit que je suis. Aujourd'hui, je profitais de ma journée.

Enfin, j'avais parlé trop vite.

Je sentis des mains se plaquer dans mon dos et je tombai en avant, me prenant ainsi le muret sur lequel j'étais dans le menton. Je savais que ça laisserait une égratignure. Quand je relevai la tête, j'aperçus encore l'une de ces faces de cons qui adoraient s'en prendre à moi.

"Alors, ça va, p'tite pédale? On s'amuse?"

Je n'avais pas eu le temps de me relever pour m'enfuir, car oui la fuite était la meilleure solution, que le garçon agrippa mes cheveux et me tira, comme on tire un chien par la peau du cou, jusque dans une petite ruelle. Ah, je commençais à bien les connaitre ces ruelles. Mais il n'était pas seul, il avait deux de ses amis pour l'aider à lui flanquer une raclée.

"On va encore s'amuser à te faire une beauté, princesse."

Les coups s'enchainèrent. Un coup dans le nez, l'autre dans l'oeil, un dans le ventre et pire encore, un entre les jambes puisque, je cite, 'ça ne me servait à rien de toute façon'. Un contre trois, c'était peine perdue. Ils étaient plus grands et plus forts, j'étais déjà bien amoché et je ne pouvais pas y faire grand chose. Je ne pouvais qu'espérer que cela se termine vite.

Mais soudainement, j'entendis quelqu'un crier, ce n'était pas les trois mecs, c'était quelqu'un d'autre. Les coups se stoppèrent sur moi et ce fut l'autre personne qui prit ma place. Ils le rouèrent également de coups mais il ne me fallut pas longtemps pour reconnaitre @James Romero. Il venait l'aider ? M'enfin, soit, je ne pouvais pas le laisser se prendre une raclée à ma place. Alors je poussai et frappai les trois gars comme je le pouvais, même si les coups allaient dans les deux sens. Après quelques temps, ils se lassèrent, lancèrent quelques injures, crachèrent à mes pieds puis ils partirent en riant de leurs grosses voix rauques. Je me tournai vers Jimmy qui semblait s'en être pris une belle lui aussi, je lui tendis la main et l'aidai à se relever.

"Je-Je.. Je sais pas quoi te-te dire.. Merci ? Mais ff-fallait pas, vraiment.. Ils t'ont tout c-cabossé. Tu ss-saignes du nez? T'as besoin d'un mouchoir?"

A vrai dire, j'étais encore étonné que Jimmy soit venu m'aider. Lui qui avait soudainement coupé les ponts avec moi, du jour au lendemain.
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MessageSujet: Re: Peu importe, tu étais mon pote.   Peu importe, tu étais mon pote. EmptyVen 2 Nov - 15:19

Je me sens vivant à ce moment-là, est-ce que c’est complètement idiot ? Ma joue me fait mal, mon cœur se soulève dès qu’on me tape dans le ventre et, je m’explose pratiquement les doigts quand je donne un coup de poing dans la pommette de l’un des abrutis qui me tabasse. Le deuxième coup que je reçois au visage me donne l’impression que tout tourne autour de moi, je regarde par terre parce que je crois que le sol glisse sous mes pieds, je cligne plusieurs fois des yeux pour reprendre mes esprits plus vite et je lève la tête, du sang coule de mon nez et quelques gouttes roulent jusqu’à ma bouche, je serre à nouveau la main même si mes doigts sont enflés et mes os endoloris, je cogne encore sur l’un de ces mecs, mais après ils me tombent à deux dessus. Je tombe sur mes genoux et on me tape dans les côtes, je crois que j’ai entendu l’une d’elle craquer, mais c’est pas cassé.

Je suis vautré sur le flanc, j’ai les lèvres entrouvertes pour respirer un peu parce que mon nez saigne trop et un sourire étire mes lèvres, je rigole quand ils font demi tour et je me tourne péniblement pour m’allonger sur le dos, mes mains tiennent mes côtes, je regarde en l’air. Le visage de Louy apparaît au-dessus de ma tête, je détourne le regard mais il agite sa main devant moi, il veut que je la prenne. Je lève le bras et une douleur vive me saisit le dos jusqu’au bide, j’attrape sa main et je me hisse sur mes pieds pour me relever. Mes boucles brunes retombent lentement sur mon front, j’ai les cheveux en vrac et le visage amoché, mais je continue de sourire.

Je secoue lentement la tête de gauche à droite, ça va aller, pourquoi il s’inquiète autant ? Quand il parle aussi vite, je comprends pas tout, il bafouille trop. Alors je continue de secoue la tête pour le rassurer et pour qu’il se taise un peu mais mes tripes se nouent, pourquoi ça continue de tourner autour de moi ? Je ferme les yeux et je presse ma paume sur mon ventre, ma deuxième main s’approche de ma bouche, mes doigts tremblent un peu, je recule et je trébuche maladroitement jusqu’au muret ou je me tiens en y écrasant ma main, je me penche vers l’avant pour vomir. Ils m’ont retourné le ventre, noue les tripes, je m’agenouille en gardant la tête basse et j’essuie ma bouche avec le dos de ma main.

Je ricane à nouveau dès que mon bras retombe le long de mon corps.

- J’vais bien, j’vais bien.

Dis-je en me relevant mais je m’aide quand même du muret, je reste à l’écart et je passe ma paume devant mes lèvres pour empêcher à mon haleine d’aller trop loin.

- Et toi, ça va ?

Je regarde autour de nous, il est là-bas ! Je vais vers mon vélo et je ramasse mon sac à dos, je l’ouvre précipitamment et je plonge ma main dedans pour aller chercher mes chewing-gum, je suppose que ça sera suffisant pour l’instant ? J’en laisse tomber deux sur ma langue et je croque dedans, puis je les mâche, l’odeur de la menthe gicle jusqu’à ma gorge, je referme mon sac et je tire sur mon guidon pour relever mon vélo quand je me redresse.

- Tu allais où ? Je t’emmène si tu veux.

Et pourquoi pas après tout ?
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