01. Fils unique de Susan et Steve Henderson, une famille aimante avec un salaire correcte, assez pour vivre tranquillement leur petite vie. Lou est un garçon plutôt amical, il aime bien se faire de nouveaux amis. Il sait être bavard quand il veut malgré son bégaiement. Il est fidèle et loyal envers ses amis, il n'hésite pas à se mettre entre les brutes et eux. Il est aussi une bonne épaule pour pleurer, il aime aider son prochain. Il lui arrive par contre parfois de s'énerver facilement et à être rancunier. Il peut aussi être un peu boudeur quand ça ne va pas comme il voudrait. Cela lui arrive aussi d'être très tactile, il n'a pas de mal à faire des câlins ou choses de ce genre. Lou adore s'amuser, sortir avec ses amis, faire les 400 coups. Il est aussi un grand fan de comics, Spiderman et Captain America sont ses préférés.
02. Louy est la réussite de nombreux essais, en effet, le couple n'était pas sûr de pouvoir fonder leur famille pour des raisons médicales. C'est pour cela que Louy est la fierté de ses parents.
03. Malheureusement, Lou a eu un problème de diction. Il est bègue. Il s'entraine tous les jours pour le faire passer, du moins le diminuer. Il devient très présent lorsqu'il est nerveux ou en colère. Parfois, il se trouve bizarre à avoir ce problème, mais ses parents lui disent que c'est ce qui le rend unique et que ce bégaiement est même mignon.
"Les autres se m-m-moquent..." Sa mère passa sa main sur sa joue et glissa son pouce sur la moue que formait ses lèvres. Elle lui adressa un petit sourire et embrassa doucement son front. "Ne laisse jamais les autres te dire comment tu dois être parce que tu es différent, ton père et moi nous t'aimons et les autres s'en voudront quand ils se rendront compte à quel point tu es exceptionnel."04. Louy a toujours été un garçon très créatif, il adore dessiner, d'ailleurs il ne se promène jamais sans son carnet à dessin au cas où il trouverait quelque chose de beau qui l'inspirerait à faire des dessins.
Louy marchait dans le parc, son crayon en main dont il mâchouillait le bout de celui-ci et son carnet dans l'autre main. Le parc était son endroit préféré pour dessiner. C'était calme et pourtant rempli de gens. Parfois, un écureuil passait par là pour le plus grand plaisir du bègue. Lou s'installa en dessous d'un arbre, il posa son carnet sur ses genoux et commença à dessiner.05. Ah la maladresse, son plus grand défaut. Sa mère s'était déjà demandé s'il n'était pas né avec deux pieds gauches. Mais heureusement, fausse alerte ! Il lui arrive facilement de trébucher ou de faire tomber toutes ses affaires.
Un gros BOOM se fit entendre suivi d'un bruit de verre qui se casse. Ses parents accoururent et retrouvèrent leur fils au sol avec son verre éclaté en mille morceaux. Son arcade sourcilière était ouverte et cela saignait beaucoup. Ce n'était pas si grave mais il fallait tout de même aller à l'hôpital refermer cette mauvaise blessure. C'est pour cela que depuis ce jour il a une cicatrice dans son sourcil.06. Pour continuer sur la créativité, il suit des cours de théâtre afin d'essayer d'améliorer son bégaiement, c'était l'idée de sa maman au début, et il s'est avéré qu'il avait beaucoup apprécié. Il en fait donc depuis qu'il a douze ans.
"Je suis sûre que tu vas t'amuser !" dit sa prof de théâtre qui ajustait le costume de Louy. C'était son tout premier spectacle, et il mentirait s'il disait qu'il était tout à fait calme. A vrai dire, il avait peur que son bégaiement ne s'emballe ou qu'il n'oublie de dire quelques paroles. Jusqu'à maintenant, il n'avait pas trop aimé aller au cours. Tic tac tic tac. Il monta sur scène, et passa l'une des meilleures soirées de sa vie. Le voilà quelques années plus tard, il aime toujours autant cette activité. 07. Louy a une peur panique du noir, il ne dort jamais sans sa veilleuse même si c'est un peu "gaga".
"Papa ? T-T-T'as déjà eu p-peur ?", l'homme se retourna face à son fils qui était âgé de quelques années seulement ce jour là. Il venait de lui donner son bisou du soir comme d'habitude et il était sur le point d'éteindre la lumière."Oui, c'est normal d'avoir peur. Tu as peur de quelque chose mon grand ?" Le petit garçon hocha la tête à la question et avoua qu'il s'agissait d'être dans le noir. Steve lui adressa un sourire tendre, il lui proposa alors d'aller lui chercher une veilleuse le lendemain, en attendant il laissa la porte ouverte et la lumière du couloir allumée. Le lendemain, ils sont allés chercher la sauveuse de Louy. Une petite veilleuse en forme de lune.08. Il est un garçon plutôt émotif, il n'a pas de mal à montrer ses sentiments. Il lui arrive donc facilement de pleurer, et parfois même pour rien. Son père le taquine parfois par rapport à cela, pleurer comme ça, ce n'est pas pour les hommes.
09. Louy est homosexuel, son coeur ne chavire que pour les garçons, les filles ne sont que des amies pour lui. Il s'en est rendu compte lorsqu'il avait treize ans et ne s'en cache pas. Ses parents n'ont pas changé vis-à-vis de lui mais en général, c'était très mal vu. A vrai dire, c'était comme si ils l'avaient toujours su. Louy était parfois quelques peu efféminé, il aimait les couleurs pastels et un jour, il était rentré à la maison avec du vernis sur les ongles parce qu'une fille du théâtre lui avait gentiment proposé de lui en mettre.
Ils étaient en vacances quand il leur a 'annoncé' sa sexualité. Il était assis au bord de la plage, occupé à manger une glace. Un garçon plus âgé et plutôt beau gosse était assis plus loin, et Louy ne le quittait pas du regard. Ses parents se mirent à rigoler tous les deux ce qui fit froncer les sourcils de leur fils. "Tu veux des jumelles tant que tu y es ?" Louy ne savait que dire, le rouge lui monta aux joues. "Alors, tu le trouves mignon ?" et Lou répondit avec un petit hochement de tête. Il baissa ensuite celle-ci et soupira avant de finir sa glace. Après cela, le bègue leur annonça qu'il était bel et bien homosexuel. Il avait peur que ses parents réagissent mal mais ils l'avaient bien pris, son père ajouta même : "Aucun garçon ne sortira avec mon fils tant qu'il ne sera pas d'abord passer par moi."10. Comme dit plus tôt, être homosexuel n'était pas bien vu. A l'école cela lui vaut le surnom "pd" ou encore "tapette", et il se fait souvent chârier par les idiots du lycée.
"Alors p'tit pd, ça t'amuse de te faire prendre par derrière? Tu sais ce qu'on leur fait nous aux tapettes de ton genre?" C'était un petit groupe de garçon à peine plus âgés que lui, ce n'était pas la première fois qu'ils s'en prenaient à lui. Ils commencèrent à le pousser d'un côté à l'autre avant de lui envoyer leurs poings dans la figure. Encore une journée de merde.11. La fin du monde? C'est bientôt? Ah bon? Il ne se doute d'absolument rien à propos de ces choses étranges qui se passent par ici. Pour lui, ce qu'on raconte, ce ne sont que des broutilles.