Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell

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MessageSujet: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptySam 6 Jan - 14:31

(*iel = Sert à désigner des personnes ne s’inscrivant pas dans un genre défini.)
Fubuki Hirano, il est de mon sang, il est celui qui me ressemble le plus et pourtant nous sommes si différents, si divergents. Il m'a connu comme la petite fille ronde et maladroite, comme celle qui pleure lorsqu'elle s'égratigne. J'étais la petite fille qui n'ose pas se défendre, naïve et profondément gentille, il ne sait pas que je ne suis plus cette petite-fille-là. Il parlait de moi, il était triste de ne plus osez me retrouver, de ne plus pouvoir me prendre dans ses bras après mes chutes, lorsque je lui tendais les bras pour me retrouver dans les siens. Il aurait sans doute aimé avoir le courage que je lui ai volé en grandissant.

Il était professeur d'histoire, il aimait son travail ici à Aster Cove, il aimait apprendre ce que le passé à laisser filé. Il était ami avec Bartholomew, il appréciait cet homme, un ami à qui il confiait ses malheurs, ce qu'il regrettait. Il me regrettait moi, mais je ne le savais pas. Il m'écrivait encore et encore à chaque moment libre, des lettres qui ne m'ont jamais été remises, des lettres oubliées dans ses placards. Un jour il a décidé de m'envoyer son adresse, le nom de l'endroit où il se trouve. Alors, pourquoi quand je suis arrivé, il n'était déjà plus là ?

Il avait avoué à son ami qu'il attendait sa fille, sa petite fille qui n'en était plus une. D'ailleurs je ne suis plus ni petite, ni fille. Je ne suis pas « il », pas « elle », je suis *iel. Un mélange évident de l'homme et la femme. Je n'ai jamais su trouver ma place dans ces genres qui nous sont assignés à la naissance. Je ne veux pas être une fille, pas un garçon. J'ai autant de poitrine qu'une enfant de 10 ans et une bite aussi existante que mon esprit est saint. À vous de voir.
Aujourd'hui à Aster Cove, je ne trouve pas réellement la place que je suis venue chercher. Je voulais retrouver celui qui enfant me tenais dans ses bras, je me suis retrouvé loin de chez moi, loin de mes traditions et proche d'inconnus aux yeux d'hiboux. Des yeux magnifiques et dont les couleurs ne sont pas nécessairement sombre, alors que moi les miens resteront toujours d'un noir trop profond, aussi noir que la couleur de mes cheveux.

Mes cheveux courts, mes joues rosies par ce froid hivernal, mon cœur peiné de ne pas trouver ce que j'ai tant cherché. Finalement, tout est brisé, mes toiles en sont une preuve sûre. Des couleurs sombres, un style unique, un coup de pinceau fin et précis. Parfois même à l'encre de Chine. Des mélanges de traditions, des cerisiers Japonais en pleine ville, ils te symbolisent peut-être parfois. Accroché à tes racines, mais enraciné ailleurs dans le monde, loin, très loin du pays du soleil levant.

Sur mes tableaux, des visages par centaines, des hommes, des femmes, des sourires avec une scène parfois triste en arrière-plan. La première de mes peintures, le portrait de celui qui m'a créé. Cette peinture et la seule chose qui m'empêche d'oublier complètement son visage, une peinture du passé, une peinture qui restera pour l'éternité, un souvenir d'un temps qui semble être une autre vie. Papa, si seulement tu m'avais avertis que la vie serait si compliquée. Si tu m'avais aidé à la surmonter, je ne serais sûrement pas là. Maman t'a quitté et toi c'est moi que tu as laissé, c'est une triste réalité.
Je glisse mes mains sur mes bras et les frottes légèrement comme pour tenter de me réchauffer, les gens passent, mais ne regarde pas vraiment, mon nom est écrit sur les toiles. Hayate Hirano. Un homme se rapproche de la toile de mon père, je me redresse, je ne souhaite qu'exposer mon talent pas forcément vendre, surtout pas cette toile-ci.

- Bonjour.

Quoi que… Si cela peut m'aider à payer mon loyer, je ne dirais pas forcément non. Lui m'a bien laissé, j'ai tout à fait le droit de l'oublier. Un sourire pour l'homme aux cheveux plus long que les miens, le genre de sourire au peu hypocrite que l'on fait pour tenter tant bien que mal de gagner sa vie. Mon sourire n'est jamais réelle, depuis quand ne l'est-il plus ? Je ne sais plus. Lentement je glisse ma main dans mes cheveux courts en regardant cet homme qui bientôt changera peut-être une partie de mon histoire. Les liens ça fait peur, je tiens sûrement cette phobie de lui, de mon père. Après tout, il devait être terrifié pour s'en aller.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptyLun 8 Jan - 18:44

Bien que j'étais professeur de théâtre au lycée, je n'y connaissais pas grand chose à l'art. Vous me direz qu'il n'y avait pas forcément de lien entre les deux cela dit. Pourtant j'aimais bien les peintures, j'étais juste incapable de leur donner une quelconque interprétation. Je ne voyais rien d'autre que les couleurs qui tapissaient la toile. Je marchais donc plutôt au coup de coeur quand je désirais acheter une peinture et l'accrocher dans mon salon. Du moins, elle prenait plutôt la poussière dans un coin, le temps que je demande à une âme charitable de bien vouloir venir planter un clou dans mon mur. J'avais essayé une fois, et c'était plutôt mon doigt qui avait reçu un coup de marteau. Depuis, je me tenais à l'écart de cet outil du diable. Pourtant, j'aurai bien aimé être capable de m'en servir pour faire des trucs top pour mon groupe de théâtre. Malheureusement, j'étais très loin d'être habile de mes mains. Si seulement mes parents m'avait laissé faire des trucs manuels quand j'étais enfant, ça serait surement différent.
A mon âge on avait plus vraiment le temps de commencer de nouvelles compétences. Tout ce que je pouvais faire c'était profiter de mes gentils voisins. Et de flâner. Marcher dans les rues d'Aster Cove tout en sifflotant un air de Queen. L'hiver s'était posé tranquillement dans la petite ville et je m'étais bien emmitouflé dans mon écharpe et mon manteau. Il y avait des personnes assez courageuse pour travailler dehors alors qu'il faisait un froid de canard. Moi je ne rêvais que d'un bon feu de cheminée. Cheminée qui était éteinte depuis que je vivais seul. Avec ma chance, j'aurai été capable de mettre le feu à la maison. Bref, il y avait un petit jeune qui manifestement, était un peintre et vendait ses oeuvres sur le trottoir. Il avait pas l'air très américain vu les traits de son visage. En fait ils me faisait penser à ceux de mon ami. Il n'y avait pas qu'un seul asiatique sur Terre je me doutais bien. Mais ça ne courrait pas non plus les rues d'Aster Cove.
L'une de ses peintures avait attiré mon attention et je me rapprochais du visage masculin. Un visage très familier et je finissais par glisser mon regard sur le nom du créateur. Hirano. Est ce que le monde était si petit que ça ? Je regardais celui qui venait de me dire bonjour. Ce n'était pas que tous les japonais se ressemblait mais il y avait bien quelque chose. Je finissais par sourire au jeune ho...femme ?

- Bonjour ! Dis moi, est ce que tu aurais pas un père qui s’appellerait Fubuki par hasard ? Parce que tu ressemble beaucoup à...son enfant


Demandais je. Après tout ce n'était qu'en posant la question que je saurais si je faisais fausse route ou non. Mon ancien ami et collègue m'avait beaucoup parlé de sa petite fille adoré - qui d'après mes souvenirs n'en était plus une.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptyDim 21 Jan - 10:27

Il y a ceux qui auraient aimé être plus autonome et ceux qui auraient préféré ne pas avoir à l'être. Je suis autonome et bricoleuse dans l'âme, papa et maman n'avait jamais été sur-protecteur, puis en grandissant, lorsque j'ai changé, lorsque papa est parti, j'étais seul. Même lorsque j'étais entouré, plus rien ne comptais. J'étais déjà un peu brisé, détruit de l'intérieur alors, malgré ce corps menu je ne suis pas si fragile, pas si délicat qu'il n'y paraît.
Ici à Aster Cove, j'ai trouvé une âme charitable qui m'a prise sous son toit, j'ai trouvé un coin de cheminé qui ne m'est pas refusé. Si ça me plaît ? Bien sûr. Ça me réchauffe le cœur, comme ce feu réchauffe mon corps. Seulement voilà, maintenant je suis dehors, dans le froid. Je tente de vendre mes toiles, exposé mes œuvres à la vue des passants qui la pluparts du temps ne prennent pas de leur temps pour ne serais ce que regarder, observer.

Un visage, de longs cheveux, un homme grand. Il s'arrête devant moi, je lui souris, je me sens obligé. Ses lèvres s'entre-ouvre, il balance des mots, il fait ça très bien et semble viser en plein dans le mille. Il attire mon attention, le nom de mon père est énoncé. Ce sont mes yeux qui s'ouvrent davantage, mon cœur qui me semble bondir à l'intérieur, mon intérêt qui est beaucoup plus élevé. « - Bonjour ! Dis-moi, est-ce-que tu n'aurais pas un père qui s'appellerait Fubuki par hasard ? Parce que tu ressembles beaucoup à...son enfant.»

Le temps c'est arrêté, l'image de mon père revient avec son prénom. Des images que je ne connais pas réellement, que je ne connais plus. J'imagine des scènes, des images qui n'ont peut-être jamais existé. Cet homme en face de moi, il en sait davantage sur lui que moi, mais je ne m'en doute pas réellement, ou peut-être que si.

- Vous connaissez mon père ?


Lentement j'examine l'homme en face de moi, je le détail, comme si des réponses pourraient apparaître en le regardent seulement. Apparemment ça ne suffit pas. Délicatement je me rapproche et saisis son bras de ma main, inconsciemment brutalement. Mon père est parti avant que je n'arrive, mon père ne m'a rien laissé, pas un mot, pas une photo. Ici à Aster Cove je n'ai rien, alors qu'il m'a demandé d'être là, de le rejoindre et il est parti. Il n'est pas là. Ce dont je ne me doute pas c'est qu'il parlait de moi, tout le temps, à chaque instant de libre. « Sa jolie petite fille » Il aurait dû dire « Son petit boudin. » Je n'étais pas vraiment jolie, je n'étais pas fille. Petite ? Oui. Je relève mes yeux pour regarder l'homme qui semble connaître cet individu qui devient chaque jour un peu plus flou. Je me rends rapidement compte que ma main serre un peu trop le bras de celui qui est en face de moi, je libère celui-ci et mord ma lèvre.

- Où est-il ? Il m'a demandé de venir, il m'a dit qu''il était ici, mais lorsque je suis arrivé… Il n'était pas là.

D'un air presque suppliant j'attends qu'il réponde à mes questions, qu'il m'explique ce que je ne comprends pas. Je retiens par fierté tout ce qui à l'intérieur bouillonne, tout ce qui ne demande qu'à glisser sur mes joues.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptyJeu 25 Jan - 17:38

Je ne m'attendais vraiment pas à tomber sur cette enfant dont Fubuki m'avais tant parlé. Combien il y avait il de chance ? Oh je savais qu'elle venait, il me l'avait dit. Mais comme mon ami était parti du jour au lendemain sans prévenir je pensais qu'il avait eu une information importante. Et que du coup sa fille chérie ne débarquerait plus à Aster Cove. Manifestement je m'étais trompé. Vu la réaction de la peintre en face de moi, il s'agissait bien de Hayate. Ca devait surement être surprenant pour elle d'entendre le prénom de son père dans la bouche d'un inconnu. Depuis quand était elle arrivé d'ailleurs ici ? Surement pas hier. Elle avait dû chercher son père partout et être triste de ne pas le trouver.
Elle ne m'avait pas laissé le temps de répondre à sa question, attrapant mon bras aussi brutalement qu'elle le pouvait. Je n'étais pas en sucre mais ce n'était pas pour autant que j'aimais être maltraité ainsi. J'avais une peau qui marquait facilement et je craignais d'avoir la marque de ses doigts sur mon bras. Je ne pouvais cependant pas en vouloir à Hayate, comprenant son excitation et son impatience.

- Je le connais oui, c'est un ami proche et un collègue mais...j'ignore pourquoi il est parti d'un coup sans prévenir et depuis je n'ai plus de nouvelle. Je savais que son, enfin que tu devais arriver...

Si j'avais su le jour et l'heure de sa venue je l'aurai accueilli avec joie. Je vivais seul alors ça ne m'aurait pas dérangé de l'héberger. Mais cette question avait l'air d'être résolu. Je ne voyais aucun signe de malnutrition ou de vêtements tous sales. Oui, Hayate avait dû se débrouiller comme une grande. J'étais du coup un peu gêné. Qu'est ce que je devais faire maintenant ? Au nom de mon ami je ne pouvais pas ignorer son enfant. Si j'avais su où il était partie je l'aurai prévenu qu'elle était là, à Aster Cove et qu'elle cherchait. Malheureusement, je n'avais pas sa localisation ni aucun moyen de communiquer avec lui. Ah, si seulement quelqu'un pouvait inventer un téléphone mobile. Ca serait une excellente idée pour pouvoir appeler quelqu'un n'importe où et n'importe quand.

- Tu es arrivé il y a longtemps ? Tout va bien ?

Demandais je avec une légère inquiétude dans la voix. De ce que je voyais, ça avait l'air. Mais j'étais bien placé pour savoir que l'apparence pouvait cacher bien des choses.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptySam 27 Jan - 10:36

Ne pas retrouvais papa étais bien plus que triste, une tristesse sans nom, une part d'espoir qui s'envole et disparaît finalement avec tous les faux semblant du monde. Papa, comment as-tu pus me laisser ici, seule, sans toi et personne ? Je n'aurais jamais imaginé qu'un jour tu recommencerais, tu me laisserais une nouvelle fois tomber. Ah un jour, je te le ferais payer. La violence dans mes yeux est égale à la lourdeur de mon cœur qui ne m'a jamais semblé si pesant. Cet homme en face de moi te connais, il ne sait pas où tu es passé. Qui était-il pour toi ? Ton collègue ? Ton ami ? Ton amant ? Aller papa, sort de ta cachette, montre-toi que je ne t'en veuille pas. On ne peut pas se cacher toute la vie, on ne peut pas faire ça. Aujourd'hui à cause de toi, encore mes larmes menaces de tomber, de se fracasser contre le sol et finir dans le même état que ce qui bat en moi.
« Un ami proche » Proche ? Proche comment ? Pourquoi aurait-il eu le droit d'être proche de toi, alors que moi je ne le peu pas. Pourquoi tu me fais ça ? « J'ignore pourquoi il est parti d'un coup » Mon regard passe de colère à tristesse, comme des poings aux larmes. L'inconnu ne sait pas, il ne ce doute pas que ce ne serait pas la première fois que papa disparaît comme ça. Qu'il s'en va, sans laisser de trace, qu'il disparaît lorsque quelque chose l'effraie, le frôle de trop près. L'amour, la violence, l'attachement, les gens, il fuit tout, tout le temps. Il est comme ça papa.

- Il a un abonnement absence. Il n'a pas changé.

Il ne changera jamais, mais aujourd'hui, cette fois c'est blessant. Qu'est-ce que tu vas faire ici ? Il va peut-être revenir ? « Tu es arrivé il y a longtemps ? Tout va bien ? » Es que tout va bien ? C'est une question bateau ? Ou s'intéresse-t-il réellement à la réponse ? Je ne suis pas sûr de savoir répondre avec honnêteté, après tout ma grande fierté ne me le permet pas. J'hoche la tête, bêtement, simplement, mais mes yeux parlent davantage que mes lèvres, prise entre colère, frustration et tristesse, il manque beaucoup de tendresse à ce qui bat là au fond de moi. Mes bras se croisent, mon corps se ferme au reste du monde, comme un bouclier. Pas de tunes, pas de père. J'ai 22 ans maintenant, je dois bien apprendre à vivre avec ça. Pourtant, soudainement en regardant cet homme, je lui en veux. C'est aussi bête que sans raisonnement, mais c'est ce que je ressens au fond.

- Pourquoi toi, plutôt que moi ?


Tu te mets à le tutoyer, tu n'es pas la petite fille douce dont-on père lui parlait. Tu es maintenant une boule nerfs, de déception, tristesse et d'agressivité. La petite fille douce et ronde a disparu, elle s'est envolée avec une rapidité déconcertante. Tu es comme une adolescente, pourtant cette période est presque terminée. Tu le regardes, cet homme qui te rend jalouse, ton nez te pique, tes yeux se remplissent de ce que tu ne veux pas laisser couler et c'est ton poing qui se ferme pour s'écraser contre la toile peinte, celle de ton père. Tu regrettes ton geste directement, rapidement et finalement les larmes gagnent, elles roulent sur tes joues.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptyMer 31 Jan - 18:52

Je savais que la relation entre Fukuki et sa fille n'était pas vraiment des plus joyeuse. Notamment parce qu'il était partie de son pays et laissé Hayate toute seule. Je pouvais donc comprendre sa colère, lorsque je lui avait annoncé que son père n'était plus là. Elle devait être aussi déçu, elle qui pensait enfin le retrouver dans ce trou paumé. De faux espoirs, que Fubuki avait l'habitude de donner manifestement. J'étais encore plus embarrassé, ne sachant pas ce que je devais lui dire. Je n'avais pas l'habitude. Les pères absents, je connaissais. Les élèves que j'avais ne brillaient pas tous au milieux de deux parents, aimés et choyés. Mais là, c'était la première fois que je faisais face à ce petit problème.

- Je suis sur qu'il a une bonne raison...Il était tellement excité de te voir, de la façon dont il parlait de toi ça se voyait qu'il t'aimait

J'essayais de la rassurer comme je pouvais. Et moi aussi au passage. Je ne tenais pas à être responsable d'un quelconque malheur que Hayate pouvait faire en apprenant la fuite de son père. Fuite ou non d'ailleurs. C'était quand même étrange de s'en aller comme un lâche après avoir tant attendue sa fille non ? Toutes ces questions ne résolvait cependant pas celle que j'avais envers Hayate. Je ne la connaissais pas trop, juste de ce que Fubuki m'en avais dit. Seulement, il avait pas l'air de s'être mis à jour côté caractère. Il m'en avait parlé comme une personne douce et gentille. Je ne disais pas que mon interlocutrice était méchante mais son absence l'avait bien plus marqué qu'il ne l'avait pensé. Elle s'était barricadé derrière ses murs après avoir hoché la tête à ma question. Bon. Ce n'était pas gagné. Je n'étais pas du tout psychologue. Un mes heures perdues oui, en tant que professeur j'avais une excellente oreille et des épaules pour ceux qui avait envie de parler. Mais je ne forçais jamais qui que se soit à le faire.

- Hein ?

Réellement j'étais surprise face à sa question. De quoi parlait elle ? J'avais rien demandé moi. Ou peut être s'était elle imaginé des choses ? Les jeunes avaient une imagination débordante parfois. Sans que je m'y attende, son poing vient frapper le portrait de son père. Ah oui, là elle était vraiment en colère. Je la voyais pleurer et je me sentais impuissant face à ces larmes. Je faisais alors la seule chose qui ne nécessitait pas de paroles et comblait la distance entre nos deux corps pour la serrer dans mes bras. Heureusement qu'il n'y avait presque personne dans les rues avec ce temps sinon les gens allaient jaser, c'étaient certains.

- Tu n'es pas la seule à lui en vouloir...A cause de lui je ne sais pas quoi dire à son enfant qui se trouve juste en face de moi ! Merci beaucoup à lui de me faire passer pour un idiot

Soufflais je en essayant de détendre l'atmosphère ou au mieux faire sourire Hayate. C'était certains que si je croisais Fubuki, après l'avoir trainé par la peau des fesses jusqu'à sa fille, il allait m'entendre.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptyMar 6 Fév - 13:16

« De la façon dont il parlait, ça se voyait qu’il t’aimait. » J’aimerais que ce soit vrai, qu’il dise la vérité, parce que j’ai besoin que ça le soit, j’ai besoin qu’il m’aime et qu’il me revienne, pourtant il n’est pas là, il n’est pas près de moi. Seulement, Hayate, tu n’es plus une enfant, tu ne peux plus te conduire comme une petite fille en colère qui en veux à la terre entière, tu ne peux plus attendre le soir avant de t’endormir que quelqu’un daigne se présenter à toi.
Je pleure, mes mains tentent de dissimuler ses larmes de colère ou d’infime tristesse, ou d’un mélange étonnant des deux. Finalement, la chaleur du corps de l’homme m’entourent, il me prend dans ses bras et je crève de douleur putain, ça me tue à petit feu. Tu n’es pourtant pas une gamine. Réveille-toi Haya. Il à ses bras autours de moi et il me sert comme personne n’a jamais osé le faire. Les premières secondes l’envie de frapper cet inconnu qui m’entourent pour seulement me défouler, me submerge, mais je n’en fais rien, je reste le visage caché contre lui. Je ne veux surtout pas qu’on voit mes larmes, celle qui s’évade de mes yeux et qui semble venir du fond de mon cœur. « Tu n'es pas la seule à lui en vouloir » Peut-être bien que c’est vrai, que je ne suis pas la seule à avoir des envies irrépressible de le secouer et de lui crier ma haine et mon amour à la fois, mais il est probable que je sois celle qui lui en veuille le plus. Il continu sa phrase, tu le sais qu’il cherche d’une certaine façon à te consoler, alors tu sèches tes larmes et tout en regardent ailleurs tu murmures le plus doucement du monde.


- Désolée, ça va aller.


Tu attends qu’il sépare vos corps, mine de rien ça te fais du bien, cette chaleur. En plus tout autours de moi il fait froid, le bout de mes doigts sont glacé,je n'ai de toute évidence pas suffisamment de vêtement pour la saison hivernal. Parce que oui, il fait froid dehors. Les vêtements c'est chère.Je regardes la toile détruite de mon père, c'est douloureux, ça fait mal au coeur.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptySam 10 Fév - 19:57

Hayate avait cent fois milles de raisons de plus que moi d'en vouloir à son père. Je n'avais aucun doute. Promettre des choses et ne pas les tenir, je n'aimais pas non plus ce genre de personnes. C'était bien pour ça que je ne faisais jamais de promesses en l'air. J'avais toujours essayé d'être le plus honnête possible avec les autres. Sinon, j'en aurais déçu plus d'un et surtout mon ex-femme. Donner des illusions ce n'était pas mon truc. Peut être que Fukubi n'allait jamais revenir, ou peut être que si. Je n'en savais rien puisque j'ignorais où il était passé. Ce sale truand ne m'avais même pas dit aurevoir. Il m'avais du coup, simplement laissé sa fille, sans le vouloir. Une fille qui réclamait son père et que je tentais tant bien que mal de consoler et de calmer la colère qui l'habitait en apprenant que son paternel avait encore fui. Je soupirai, éloignant doucement Hayate de moi.

- Ne t'excuse pas, je peux comprendre que cette nouvelle ai pu te mettre dans tous tes états

Affirmais je avec un petit sourire. Je remarquais qu'elle avait l'air complètement gelé. D'un côté, elle n'était pas aussi bien couverte qu'elle ne le devrait. La personne chez qui elle résidait en ce moment aurait pu lui acheter un gros manteau d'hiver tout de même ! Et si elle attrapait la grippe hein ?

- Les gens sont tellement irresponsables de nos jours

Marmonnais à voix haute avant de retirer mon écharpe pour la mettre autour du cou d'Hayate. Ca ne valait pas des vêtements chauds mais au moins, cette partie là était protégée. Je regardais la toile qui avait maintenant un joli impact, et je me disais que Fubuki l'avait bien mérité celle là, et que où qu'il était il avait senti quelque chose sur sa joue.

- Remballe tes affaires, on va aller boire un bon chocolat chaud...et sans discuter !

Rajoutais je en levant mon index juste devant son visage avant qu'elle n'ait eu le temps de discuter. De toute manière, ce n'était pas un temps pour vendre des peintures dehors. Les gens sortaient peu, ou simplement pour aller au travail.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptyLun 19 Fév - 14:17

Tu viens à peines d'avoir la majorité internationale, mais tu ne te considères pas comme une enfant, tu ne t'es d'ailleurs jamais réellement considéré comme ça, tu as tendances à surévaluer ta façon d'être, peut-être ne veux-tu pas te voir tel que tu es. Faible. C'est bien triste, mais que voulez-vous qu'on fasse ? La personne chez qui tu loges ne te dois rien, elle est jeune comme toi, androgyne comme toi, bien gentille, pas comme toi. Elle n'a pas à t'acheter de fringue et tu n'as pas de tunes pour le faire non plus, vivement que le printemps se ramène.

L'homme aux cheveux longs glisse son écharpe autour de ton cou, tu sembles un peu surprise, déboussolé peut-être. Depuis, quand es-que le monde s'occupe de toi ? C'est tout récent. Tu as l'impression d'être dans un manga, le genre que tu lisais au Japon, ici il n'y en a pas. Peut-être qu'un jour se sera ramené, se serait pas mal.

Le coéquipier de ton père te propose d’aller boire un chocolat, quoique sa proposition ressemble davantage à un ordre, tu désignes tes poches bien trop vides, mais il semble insister. Tu ouvres le coffre de la voiture de ton beau-père et range les toiles dedans. Tu range en dernier celle de ton père, puis ferme le coffre après avoir fini de ranger. Direction le café. C’est ton air de gamin entêté qui te trahit lorsque vous passez le pas du café. Tu as tout de même bien envie d’aller le boire se chocolat.

- Je le bois sans sucre. Je vous rendrez votre argent plus tard.

Parce que le sucre ça te rappelle que tu étais ronde, que tu as tout fais pour changer. Seulement maintenant tu ne l’es plus. Puis question de fierté tu lui expliques que tu lui rendras son fric, parce que tu n’aimes pas être redevable. Tu t’assois avec lui pour prendre ton chocolat chaud, tes yeux bridés scrutes autours, comme si tu cherchais quelque chose, quelqu’un sans savoir vraiment quoi. Peut-être que tu le cherches lui, ton père, mais il n’est pas là.
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MessageSujet: Re: Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell   Tell me about him. FT. Bartholomew Caldwell EmptySam 24 Fév - 19:25

Mon action avait l'air d'avoir surpris Hayate. Je ne voyais pas ce qu'il y avait d'étonnant à prêter mon écharpe. Je n'étais pas du genre à laisser quelqu'un mourir de froid comme ça, surtout pas une aussi frêle jeune fille. Ou même un garçon d'ailleurs. Je devais prendre soin d'elle jusqu'au retour de son père. J'étais surement naïf de penser que Fubuki allait revenir mais si il n'y avait plus d'espoir dans une vie, alors à quoi servait elle ? A réaliser ses rêves, aussi, si on en avait. Ce n'était pas comme si j'avais un but dans mon cas. Je vivais au jour le jour depuis mon accident. J'aimais mon boulot et mes élèves, ça me suffisait. Bref, je souriais à Hayate, finissant d'ajuster le vêtement autour de son cou avant de la laisser ramasser ses affaires.
La prochaine fois, j'achèterai surement quelque chose. Du peu que j'avais vu, Hayate était doué en peinture. Le portait de son père était tout à fait conforme au vrai et en même temps on pouvait ressentir toute la tristesse et la colère dans les traits transposés sur la toile. Ca me faisait penser que je n'avais pas rendu visite à mes parents depuis les fêtes de fin d'années de l'année dernière. On s'appelait aussi simplement juste une fois par mois, pour vérifier que leur fils était toujours en vie. Ils m'avaient menacé de brûler mon corps si j'osais rendre l'âme avant eux. Haha. Ils avaient presque 70 ans à présent, je n'avais plus beaucoup à tenir. C'était affreux de penser ainsi tout de même.
Hayate avait fini de tout le mettre dans le coffre et on s'était donc ensuite mis en route pour le café. A peine rentré, que la jeune fille me prévenait qu'elle buvait sans sucre et qu'elle me rembourserait plus tard. Ah les jeunes, ils ne savaient plus profiter de la générosité des autres de nos jours. A mon époque, on était hyper flatté quand quelqu'un nous offrait quelque chose et il ne nous serait jamais venu à l'idée de rembourser quoique se soit de peur d'offenser la personne.

- Ah, ne te préoccupes pas de ça. Je peux t'offrir autant de chocolat chaud que tu veux

Glissais je avec un sourire tout en prenant place à une table. Je la laissais commander son fameux sans sucre, alors que de mon côté je ne me gênais pas pour en faire une overdose. Mon médecin m'avais dit que je devais faire attention aussi à mon taux de glucose, mais bon. Si on pouvait pas non plus profiter des bonnes choses à quoi bon ?

- Tu cherches ton amoureux ?

Demandais je, mi-curieux, mi-amusé en la regardant scruté les lieux. Je n'avais pas trouvé de termes neutres, alors j'avais opté pour le masculin. Peut être aussi qu'elle préférait les filles. Je m'en fichais un peu à vrai dire, je ne faisais pas partie de ces personnes qui se permettait de juger l'amour des autres.
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