Dans la petite ville d'Aster Cove, des choses étranges se passent...

 
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 kahina + paint it, black

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MessageSujet: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black EmptySam 10 Fév - 22:51

Kahina Shafir
NOM : Shafir, patronyme yiddish hérité de la branche paternelle juive. PRÉNOM(S) : Trois syllabes chargées de l'histoire de son peuple: Kahina. Devin ou diseuse de bonne aventure dans la langue de ses ancêtres, ce nom fut celui dont on honorait Dihya, reine berbère antique qui résista aux invasions arabes. ÂGE : Vingt-deux frêles années, la plupart abandonnées dans la fièvre new-yorkaise ou consumées dans des heures de travail à danser, danser, danser à n'en plus pouvoir. LIEU ET DATE DE NAISSANCE : Une âme de plus qui s'éveille, un matin flamboyant d'août 1962, dans la ville qui ne dort jamais, New York City. STATUT CIVIL : Jeune et idiote, disent ses parents. A l’âge où sa mère se mariait, elle est encore célibataire, avec dans l’âme et le cœur le souvenir de la violence de son premier amour.  PROFESSION / NIVEAU D'ETUDE : Idéal écrasé par une Amérique intolérante et des parents affolés, elle rêvait d’être danseuse. Née riche mais matte, forcément le chemin s’annonçait difficile ; elle y a cru un temps, finissant le lycée et dansant nuit et jour. Puis, égarée par amour et catapultée chez mère-grand, ses rêves sont venus se briser sur l’injustice sociale américaine. Alors elle vit des ruines de son idéal, devenant professeure de danse, enseignant aux charmantes petites têtes blondes les fondations d’un rêve qu’elle n’a pu qu’effleurer.  CLASSE SOCIALE : Un père qui fait fortune, une mère belle et douce, la petite famille idéale de l’élite sociale new-yorkaise. Fille d'un juif américain et d'une fille d'immigrés marocain, elle est le fruit trop sucré du rêve américain. Née avec une cuillère en argent dans la bouche, elle n’a jamais connu que le haut de la pyramide sociale, et ce séjour forcé dans le Maine est un choc culturel et un apprentissage sur le respect de ses ancêtres. REPUTATION : Personne ne s’attendait à voir débarquer un matin la petite-fille de la voyante du patelin. Elle est celle à l’enfance dorée, petite new-yorkaise forcée à la modestie, caractérielle et insolente. Celle qui n’a pas sa langue dans sa poche, dit un peu trop franchement sa façon de penser. Mais celle aussi qui est venue prendre soin de sa grand-mère qui perd les pédales... et qui croit aux folies de la vieille. Celle qui venait tous les étés dire bonjour à mère-grand, et qui soudain s'installe de façon permanente et ouvre un studio de danse. Elle est pas méchante au fond, cette gamine, on s’en rend bien compte. On se doute bien qu’elle cache un truc, qu’on ne catapulte pas son môme comme ça dans le Maine sans raison valable. Alors les rumeurs vont bon train, des plus inoffensives aux plus ou moins sordides. Tout ce qu’on sait, c’est qu’elle ne se prend pas pour personne, cette gamine des hauts-quartiers, mais elle est pas méchante et les enfants l’aiment bien. Et puis la danse, ça leur fait du bien, aux enfants du coin… et une professeure qui a appris à New-York, qui refuserait ça ? GROUPES : Sa grand-mère clame avoir le don de double-vue, c’est la voyante du patelin ; les mères de famille locales viennent consulter la « vieille marocaine » arrachée à ses montagnes un demi-siècle plus tôt. Sa petite-fille a grandi aux rythmes de vacances étranges auprès de cette grand-mère campagnarde, aimante mais hallucinée, qui lui parlait de monstres blafards et de ténèbres dévorants. Alors ses histoires de monstres et de monde parallèle, ça a fini par faire partie de sa mythologie d’enfant. Maintenant qu’elle a grandi, elle essaye de se persuader que ce ne sont que des histoires de vieille voyante, sauf que dans sa famille, on croit à la magie et aux esprits. Ghostbusters, déchirée entre son esprit rationnel et le poids des croyances familiales, petite-fille élevée dans le respect du don de celle qui clame l’apocalypse depuis aussi loin qu’elle se souvienne. CRÉDIT AVATAR : vinyles idylles

       


Le jour où elle était arrivée dans cette ville de bout de piste, avec le vague à l’âme et des pieds de plomb, sa grand-mère l’avait regardée, la silhouette ployée par l’âge mais le regard plus perçant que jamais. Elle avait regardé sa petite fille pendant de longues secondes, et Kahina avait eu l’impression distincte que le regard de son aïeule lui émiettait l’âme. Et elle avait prié. Prié pour qu’elle ne pose pas de questions. Parce que Kahina n’aurait tout simplement pas eu les mots.

Elle n’aurait pas eu les mots pour lui expliquer l’intense sentiment de trahison et d’abandon qui lui avait fracassé le cœur quand ses parents lui avaient annoncé qu’ils l’envoyaient ici. Enfin, quand sa mère, plutôt, incapable même de trouver la dignité de croiser son regard, lui avait murmuré que son père l’exilait. Son père qui refusait de revoir sa fille, cette enfant qui avait déshonoré l’honneur familiale, cette écervelée qui s’était égarée sur les chemins de la perdition, cette honte devenue un poids pour leur réputation immaculée parmi l’élite sociale newyorkaise. Il était loin, le temps de la modestie des débuts. Ses parents avaient oublié d’où ils venaient.

Elle n’aurait pas eu les mots pour lui expliquer l’immense abîme de tristesse qui lui rongeait le ventre à l’idée de n’avoir pas lui dire au revoir. Elle avait disparu de New-York du jour au lendemain, avec encore sur les lèvres le fantôme des siennes. Ses parents rêvaient d’un gendre parfait, un prince pour leur princesse. Au lieu d’un John, c’était une Joan qui avait tourné la tête de la gamine, Joan et ses boucles tournesols, Joan et son regard bleu océan, Joan la belle et son sourire de soleil. Joan qui lui avait chaviré l’âme et enflammé le corps. Joan qu’elle ne verrait plus jamais.

Elle n’aurait pas eu les mots pour lui faire comprendre l’immensité de sa perte. En l’exilant, ses parents avaient fait tomber le couperet sur tout espoir de carrière. Des années de travail partis en fumée sur la rumeur – fondée – d’un baiser interdit. D’un amour contre-nature, aux yeux d’un monde arriéré. Les chaussons de danse d’une apprentie à l’indéniable talent rangés de force, tout l’espoir d’une vie sacrifié sur l’autel d’une morale discutable. Le New York City Ballet qui lui tendait les bras avait disparu dans le lointain, le mirage brouillé par les larmes qu’elle avait versé dans ce train maudit qui l’avait amenée ici. La danseuse avait été mise à pied, envoyée dans les oubliettes d’un patelin de campagne, avec dans ses bagages les cendres encore brûlantes de son rêve définitivement parti en fumée. Avec pour seule option de transmettre son savoir aux générations d’après, encore pleines de rêves et de naïveté, dans son petit studio de danse de la rue principale.

Elle n’aurait pas eu les mots pour lui dire combien revoir cet endroit la perturbait. Les souvenirs flous d’une enfance douce se mêlaient aux terreurs nocturnes des étés passés ici. Elle aimait sa grand-mère, cette femme qui avait accueilli la gamine et son frère à bras ouverts chaque été sans protester, qui les avait élevés davantage que sa mère ne l’avait jamais fait. La jeune femme avait aimé les étés passés dans ce bled de campagne, à grignoter les pâtisseries « du pays » que sa grand-mère leur faisait, à courir les prairies, elle qui ne connaissait de la nature que ce que Central Park pouvait en offrir. Elle avait aimé écouter les histoires que sa grand-mère leur comptait, ces histoires exotiques du pays dont l’héritage pourtant marquait ses traits, de ce pays qu’elle n’avait jamais connu, de ce pays dont seule son aïeule pouvait témoigner. Pourtant à ces souvenirs doux comme le sucre des gâteaux qu’elle aimait tant se mêlait celui, trouble et déformé par son imagination d’enfant, des « séances » qu’organisait sa grand-mère. De cet air halluciné avec lequel elle parlait des morts, de l’autre monde, et des esprits qui continuaient de rôder dans le monde du dessus. Et pendant les soirées d’été, ses deux petits-enfants se glissaient hors du lit pour aller écouter les larmes et les suppliques que les mères de famille d’Aster Cove adressaient à la « vieille marocaine » qui parlait à leurs morts et prophétisait la fin des temps depuis ce patelin sans histoire. Et aujourd’hui, arrivée à l’âge adulte, elle découvrait que ses mythes d’enfants continuent de la hanter.

Mais sa grand-mère ne dit rien. Au lieu de cela, elle ouvrit grand ses bras, et sa petite-fille vint s’y blottir sans un mot.

Elle était chez elle.
AINSI VA LA VIE
 
(c) bird box.

 
PSEUDO : Varda. ÂGE : 23 ans. PAYS : celui des frites, de la bière, du chocolat et de l'apocalypse politique. BLABLA : celle qui m'a ramenée ici se reconnaîtra cecila je te vois oui oui, tout ça cey ta fôte wesh shame on you.  kwa  coeur  AVATAR : Imaan Hammam.
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MessageSujet: Re: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black EmptyDim 11 Fév - 7:41

Je pourrais faire semblant de ne pas comprendre mais qui me croirait? Oui, je suis complètement coupable de sujétion et parfaitement ravie que tu ai craqué! :3

Je craque pour ce personnage et j'ai hâte d'en savoir plus. Le début était déjà alléchant, il me tarde de lire sa bio! Et puis Imaan....Depuis le temps que j'ai envie de la jouer, ça me fait bien plaisir de la voir! slurp

Bonne chance pour la rédaction de ta biographie Tu sais où me trouver en cas de besoin! mignon
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MessageSujet: Re: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black EmptyDim 11 Fév - 10:01

Bienvenuuuuuue
Bon courage pour la suite de ta fichette ^^
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MessageSujet: Re: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black EmptyDim 11 Fév - 13:32

Oooh Bienvenue ma belle coeur
Bonne chance pour ta fiche ange
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MessageSujet: Re: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black EmptyDim 11 Fév - 15:07

Bienvenuuue ! hug Trop contente que Josh t'aie ramenée ici alors, héhé ! mwhaha Ton personnage a l'air méga stylé, j'ai hâte d'en savoir plus ! :red: En tout cas bon courage pour ta fiche et n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit ma belle.
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MessageSujet: Re: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black EmptyVen 16 Fév - 15:47



       



J'aime vraiment beaucoup ton personnage et sa grand-mère ! bave Méga triste son rêve brisé à cause d'un amour interdit, buh, tu m'as donné des feels. cry En tout cas j'ai hâte de voir ta louloute en jeu, comme je t'ai dit je ferai absolument une visite chez mamie Shafir héhé. :3 À très vite! coeur



Félicitations, tu peux désormais poser tes bagages à Aster Cove et partir sur les traces du demogorgon ! Mais avant de chausser tes rangers, nous t'invitons à recenser l'avatar et le métier/niveau d'études de ton personnage.




Bienvenue sur Aster Cove ta fiche est validée !
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MessageSujet: Re: kahina + paint it, black   kahina + paint it, black Empty

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